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L'œil animal : sur les traces du cincle plongeur

C'est un curieux oiseau qui niche derrière les cascades et qui n'hésite pas à se jeter à l'eau pour chasser. On a suivi Emelin, jeune photographe animalier de 17 ans, sur les traces du cingle plongeur en Ardèche.
Publié le
24
/
04
/
2023

C'est un curieux oiseau qui niche derrière les cascades


Le cincle plongeur est un oiseau fascinant qui attire l'attention d'Émelin, un jeune photographe animalier de 17 ans. Dans ses propres mots, il explique : "Ça me fascine d'être là, derrière la cascade, et de voir cet oiseau sauter d'un rocher, disparaître sous l'eau et ressortir quelques mètres plus loin avec un petit poisson." Ce comportement unique de l'oiseau, qui niche derrière des cascades, est ce qui le rend particulièrement intéressant pour Émelin. Il poursuit en mentionnant que le cincle plongeur est le seul passereau en France à adopter un tel comportement, ce qui lui permet de se protéger des prédateurs. Émelin partage également son expérience d'observation des cincles plongeurs dans le parc naturel des Monts d'Ardèche.

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"Ça fait trois ans que je viens tous les ans pour les observer", dit-il. Cette passion pour l'observation des oiseaux a commencé avec le cincle plongeur, et il a commencé la photographie animalière à l'âge de 12 ans. Il explique que son mentor l'a aidé à apprendre à différencier les chants des oiseaux et à les repérer dans la nature. "C'est peut-être là dehors de reconnecter un peu avec le sauvage qui était là bien avant nous" , ajoute-t-il, soulignant l'importance de la nature dans sa vie.


La magie de la photographie animalière


La photographie animalière est un art qui demande patience et dévouement, comme le souligne Émelin. " Il n'y a pas de secret, il faut juste attendre", dit-il. Il raconte qu'il lui arrive de passer des semaines entières à observer les cincles plongeurs, attendant le moment parfait pour capturer une image. "C'est ce qu'elle fait, des allers-retours pour casser où il y a eu un trop fort dérangement", explique-t-il, faisant référence à la manière dont les oiseaux se déplacent.

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Émelin évoque également sa photo préférée, prise pendant le confinement. "C'est une photo où le cincle sort de la cascade", dit-il. Pour obtenir ce cliché, il a passé deux semaines assis à côté de la cascade, de 7h du matin à 17h le soir. Cette détermination a porté ses fruits, car il a remporté la catégorie adulte au festival international de La Mure avec cette photo. "C'est vraiment la purée, c'est ma préférée", conclut-il, témoignant de l'importance de cette image dans son parcours de photographe.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].