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L214 lance l'alerte sur la "filière préférence" de la marque Herta

Cette appellation créée par la marque Herta se veut rassurante, et pourtant, voilà ce qui se cache derrière sa "filière préférence"… L214 Ethique et Animaux lance l'alerte sur les labels trompeurs.
Publié le
03
/
12
/
2020

L214 révèle des failles dans les élevages de la marque Herta


La filière « Préférence » de la marque Herta est dans le viseur de L214. L’association dénonce les conditions d’élevage dans lesquelles sont élevés les porcs dédiés aux produits labellisés « Préférence ».


Le lanceur d’alerte L214 vient de dévoiler des images d’élevages de la marque Herta. Les élevages filmés concernent les porcs destinés aux produits commercialisés sous l'appellation « Préférence » de la marque. L214 a décidé de porter plainte contre la marque. D’après l’association, c’est une tromperie envers les consommateurs.


« Ce n'est pas une vraie appellation »


D’après le site Internet de Herta, un élevage « Préférence » est un élevage dans lequel les éleveurs sont respectueux de l’environnement et du bien-être animal. Il y est expliqué que les éleveurs doivent suivre des réglementations et un guide de bonnes pratiques


« Ce guide de bonnes pratiques ne se trouve nulle part sur Internet. Dire qu'un élevage doit respecter la réglementation, c’est la règle pour tout le monde, donc en termes de bien-être animal, cette filière n'apporte rien du tout. Ce n'est pas une vraie appellation, c'est une démarche volontaire de la filière Herta qui sert surtout à faire de la communication », alerte Sébastien Arsac, fondateur de L214.


Les appellations privées et publiques


Si les appellations, comme la filière « Préférence », se sont multipliées ces dernières années, elles ne garantissent pas toutes la même qualité de produit et les mêmes conditions de production. Parmi ces nombreux labels, médailles et appellations, certains sont issus du secteur privé, d’autres du secteur public.


Les labels publics sont gérés par l'Institut national de l'origine et de la qualité. Il y en a cinq et ils répondent à un cahier des charges strict. Les élevages sont contrôlés et les sanctions en cas de non-respect des normes sont lourdes.


En revanche, en France, il n’existe aucun label consacré au bien-être animal, exception faite des numérotations sur les œufs - allant de 0 à 4 selon le type d’élevage - et une partie du cahier des charges de certains labels publics.