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4 clichés sur les joueurs de FPS
Yann Leroux, psychologue et geek, démonte 4 clichés sur les joueurs de FPS
Ce 25 octobre 2019, le nouveau Call Of Duty Modern Warfare sort en France. L’occasion d’interviewer un psychologue à propos des nombreux clichés sur les passionnés des jeux vidéo. Yann Leroux, psychologue et geek, démonte 4 clichés sur les joueurs de FPS pour Brut.
Ils sont impulsifs
Selon le psychologue Yann Leroux c’est certain, les joueurs de FPS aiment dramatiser certains moments du jeu. C’est la culture du jeu vidéo qui le veut. Mais en réalité, ces joueurs développent “un meilleur contrôle de leurs émotions et de leur impulsivité”, explique le psychologue. En effet, les joueurs de FPS apprennent à contenir leur impulsivité car cela leur permet de rester concentré, et avoir de meilleurs résultats dans le jeu.
Ce sont des “no-life”
Non, les joueurs de FPS ne sont pas tous des “no-life” : “ce n’est pas parce que c’est une situation en ligne qu’il n’y a pas de compétences sociales”, précise Yann Leroux. En effet, selon le psychologue geek, les joueurs de FPS aiment les interactions. Selon lui, les gamers ont des “rituels sociaux à construire et à intégrer”. De nouvelles interaction sociales sont donc à leur portée : conventions de gamers, rencontres entre joueurs,… Mais dans le cas où le joueur préfère se renfermer sur lui même, il s’agira effectivement d’une forme d’isolation.
Ils développent des troubles psychiques
D’après Yann Leroux, au début de la recherche sur les jeux vidéo, les psychologues qui ont approché cette question n’étaient pas, eux-mêmes, des gamers. Ce qui, selon Yann Leroux, pose un problème. Selon lui, le travail des psychologues et des psychiatres consiste à trouver des pathologies, même là où il y en a pas. D’où le cliché des troubles psychiques du gamer. Tandis que, pour le psychologue geek, “le jeu vidéo est vraiment intéressant parce qu’il ne sert strictement à rien”.
Ils sont violents
Selon Yann Leroux, les joueurs ne sont pas particulièrement intéressés par la violence et le sang, comme le disent les clichés. Pour les joueurs d’FPS, le jeu vidéo serait comparable à une partie d’échec. Le but d’un joueur est de réussir à effectuer un “beau mouvement”, considère le psychologue.
Par ailleurs, les thèmes traités par les jeux FPS concernent, pour la plupart, la Seconde Guerre mondiale, les conflits au Moyen-Orient et le terrorisme. Yann Leroux considère que ces trois thématiques devraient mener à la discussion entre les parents et les enfants : “En plus d’être fun, ces jeux sont intéressants à jouer en famille”.