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Confinement : ce maire distribue des produits frais dans son village

Dans le petit village d'Offin, le maire distribue aux habitants gratuitement des produits frais et de première nécessité pour les aider à rester chez eux.
Publié le
14
/
04
/
2020

Ce maire distribue lui-même des produits pendant le confinement


À Offin, dans le Pas-de-Calais, pour aider les habitants qui ne peuvent pas se déplacer, Roger Houzel distribue aux habitants de sa commune des produits de première nécessité.


À Offin, dans le Pas-de-Calais, pour aider les habitants qui ne peuvent pas se déplacer, limiter la circulation et pérenniser l’activité des maraîchers du village, tous les vendredis, le maire Roger Houzel distribue gratuitement des produits de première nécessité. Il apporte ainsi cageots de fruits, légumes frais, lait, beurre ou papier toilette.


« Nous, les maires des petites communes, nous sommes les baromètres de la France »


Roger Houzel l’explique, le meilleur moyen de protéger ses habitants, c’est de faire qu’ils ne sortent pas de chez eux. Pour cela, il est nécessaire de leur apporter à manger. « J’ai mis en place un service de livraison avec l’aide de deux maraîchers de mon village. J’ai acheté tout ce qu’ils avaient comme légumes, comme fruits, comme approvisionnement jusqu’à la fin du confinement », détaille le maire.


Pour Roger Houzel, il est impératif de revoir notre relation à la planète et de se détacher des lobbys agricoles et industriels pour se recentrer sur le local. « Nous, les maires des petites communes, nous sommes les baromètres de la France », assure-t-il.


« Je sais ce qu’il y a dans chacun des frigidaires de mes administrés »


Il poursuit : « Moi, je sais ce qu’il y a dans chacun des frigidaires de mes administrés. Je sais quelles sont leurs attentes, quelles sont leurs angoisses, quelles sont leurs envies. C’est nous qu’il faut consulter pour savoir comment bâtir la France de demain. J’ai tous les jours énormément d’échanges sur WhatsApp, sur Facebook, des textos, des coups de téléphone de mes administrés. Et il y en a que j’appelle tous les trois ou quatre jours parce que je les sais très seuls. »