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Convention pour le climat : l'évolution du "sans filtre" d'Emmanuel Macron

"Ce qui sortira de cette convention sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum" assurait Emmanuel Macron, à propos de la Convention citoyenne pour le climat, en avril 2019. Voilà comment le "sans filtre" a évolué depuis.
Publié le
15
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12
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2020

Emmanuel Macron « sans filtre » pour la Convention pour le climat


La Convention citoyenne pour le climat, ce sont 150 citoyens tirés au sort pour établir une liste de mesures politiques en faveur du climat. Emmanuel Macron s’est engagé à soumettre ce texte sans filtre.


« Ce qui sortira de cette convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du parlement soit à référendum, soit à application réglementaire directe », a déclaré le président Emmanuel Macron en avril 2019.


Il était alors question de la Convention Citoyenne pour le climat. Au vu des doutes de certains Français quant à la transparence de ce projet, le président a tenu à assurer, à plusieurs reprises, que le processus pour traiter ces mesures serait « sans filtre ».


« Il sera appliqué sans filtre »


Emmanuel Macron avait donc, une deuxième fois, affirmé : « Si ce qui sort de la convention est un texte quasiment rédigé, précis, et qui peut être appliqué, il sera appliqué sans filtre. » Avant de répéter, en juin 2020 : « Toutes les propositions qui seront abouties et précises seront transmises sans filtre, soit au gouvernement soit au parlement, ou directement au peuple français. »


Le chef de l’État a alors confirmé qu’il irait jusqu’au bout de ce « contrat moral » en transmettant la totalité des propositions aux autorités compétentes, à l’exception de trois d’entre elles. Il s’agit de trois « jokers » qu’il a évoqués en janvier, sur lesquels il devrait revenir.


Le 4 décembre dernier, Emmanuel Macron a déclaré : « J'ai 150 citoyens, je les respecte, comme des parlementaires, mais je ne vais pas dire parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc que c'est la Bible, ou le Coran, ou que sais-je. »


« C’est le contrat moral que j’ai pris devant vous »


Enfin, plus récemment, le 14 décembre, le président de la République a affirmé : « J’ai parfois eu l’impression que dans le débat public ou dans les commentaires, il pouvait y avoir le sentiment que l’idée de discuter des propositions, d’y travailler, d’être dans un débat qui est sur la faisabilité, la nature, la manière de l’écrire, était une remise en cause du sans filtre. »


Il a alors tenu à rassurer les citoyens, notamment les membres de la convention, sur la tenue de sa promesse. Toutefois, il a rappelé que certaines mesures pourraient être modifiées par les ministres, leurs administrations et les parlementaires pour être mises en application. « Mais rien ne sera caché, rien ne sera dissimulé et tout sera acté en responsabilité parce que c’est le contrat moral que j’ai pris devant vous », a conclu Emmanuel Macron.