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Elle transforme un coin de rue en salon de coiffure pour les sans-abri

Ce quartier de Los Angeles est connu comme la capitale américaine des sans-abri. Alors chaque semaine, Shirley transforme ce coin de rue en salon de beauté pour leur offrir une coupe de cheveux, de la nourriture, et bien plus encore…
Publié le
30
/
10
/
2020

 États-Unis : un salon de beauté en plein air pour les SDF


À Los Angeles, une femme a lancé un salon de beauté en plein air pour les personnes à la rue. Elle espère ainsi apporter une forme de bien-être aux SDF.


Une main tendue vers les autres. Aux États-Unis, Shirley Raines propose des relookings, des coupes de cheveux et de la nourriture à des personnes sans-abri. Elle se rend à Skid Row, un quartier de Los Angeles justement connu pour sa population de sans-abris.


Bien plus que des coiffeurs


Le salon en plein air de Shirley Raines a été créé il y trois ans. C’est Beauty 2 the Streetz. Il prend place chaque semaine dans un coin de rue. La petite structure est composée de coiffeurs bénévoles. Par ailleurs, les stylistes de cette équipe sont bien plus que ça, ils ont aussi un rôle de thérapeutes pour les SDF. Ces derniers se confient beaucoup auprès des volontaires.


« Ce n'est pas parce qu'ils sont sans-abri qu'ils ne veulent pas se mettre en valeur. Les gens ont des besoins qu'ils veulent voir comblés. Nous recevons une réponse très positive et cela fait aussi partie de la communauté. Ils ont quelqu'un pour leur parler chaque semaine. Ils ont quelqu'un qui connaît leur nom. Nous sommes un peu comme une, comme... j'appelle ça ma famille en bonus », confie Shirley Raines.


« Ça donne du pouvoir d'avoir le choix »


Shirley Raines a elle-même dû affronter un traumatisme. Après le décès de son fils, la fondatrice de Beauty 2 Streetz a cherché à redonner du sens à sa vie. Elle s’est alors lancée dans la distribution de repas aux SDF. Shirley Raines s’est vite attachée à cette communauté et a décidé de revenir les aider.


« Le maquillage a toujours été une échappatoire pour moi. J'ai l'impression qu'on m'a enlevé beaucoup de choix dans la vie. Je n'ai pas eu le choix de voir mon fils décéder. Je n'ai pas eu le choix de voir son père décéder, mais je pouvais certainement choisir le type de faux-cils que je voulais porter, ou la taille de mes boucles d'oreilles, ou la brillance de mes cheveux. Ça donne du pouvoir d'avoir le choix. »