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Il refuse de vendre du carburant à 2,50 € le litre et ferme sa station
“En campagne, on est totalement oubliés”
“Laisser une station vide, sans personne qui vient le matin, ou discuter un peu, ou boire le café, je vous promets que pour nous, c’est vachement compliqué.” Olivier est garagiste, concessionnaire et pompiste à Saint-Paulien, en Haute-Loire. La vente de carburant représente près de 15 % de son activité. Avec l’augmentation à près de 2,50 euros du litre, il a décidé d’arrêter provisoirement de vendre du carburant. "Nous refusons de vendre du carburant à 2,50 €. On était à 1,80 il y a 10 jours de ça. Passer à 2,50 €, je trouve ça inadmissible. C’est pour ça qu’au bout d’un moment, je me suis dit : il faut arrêter.”
Il va au travail à cheval pour réduire sa facture de carburant
Pour lui, la solution, c’est de bloquer les prix. “S’ils bloquent les prix sur le carburant : on n’en parlera plus. Ça fait 20 ans et personne ne trouve une solution. On bloque les prix ! On bloque les prix sur le gaz, on bloque les prix sur l'électricité, parce qu'ici, ça coûte une blinde !” Le 12 mars, Jean Castex a annoncé qu’une remise à la pompe de 15 centimes par litre s’appliquera, à partir du 1er avril, et ce pendant 4 mois. Il ne s’agit pas d’une baisse des taxes mais d’une remise, qui ne sera visible qu’une fois en caisse.
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