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En 1977, la première marche des fiertés en France

La première Marche des fiertés en France, c'était le 25 juin 1977. De 1977 à 1999 : retour sur les premières années de lutte du mouvement LGBTQ+.
Publié le
29
/
06
/
2024

“Si, ensemble, on ne s'organise pas pour parler fort, exiger un certain nombre de choses et s'imposer, il ne se passera rien”. En France, la première marche des fiertés s’est déroulée le 25 juin 1977 et tire ses origines de deux mouvements : le MLF (Mouvement de libération des femmes) ainsi que le GHL (Groupe de libération homosexuelle). Dans les années 70, l’homosexualité est encore reconnue comme un “trouble mental” par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé. Les partisans LGBTQIA+ vont ainsi se réunir afin de demander davantage de reconnaissance et créent la première Gay Pride, le 25 juin 1977. “Nous voulons que le gouvernement demande dès maintenant la création d'une commission mixte paritaire, afin que la loi anti-homosexuels, qui est un dernier vestige de l'oppression nazie, soit enfin supprimée”, explique Hervé Liffran, membre du Comité d'urgence anti-répression homosexuelle. 

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Quelle est la date de la Gay Pride ? 

À l’occasion de la Marche des fiertés qui se déroule annuellement en France, durant le mois de juin, les personnes LGBTQIA+ demandent à “mieux se faire comprendre” et "mieux se faire admettre”. “C'était bien le but de cette manifestation: mieux se faire comprendre, mieux se faire admettre. C'est un moment où, justement, on peut voir les homosexuels de l'intolérance et du racisme dans la rue, on peut s'apercevoir que ce n'est pas forcément l'idée qu'on se fait”, confie Hervé.

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Qui a créé la Gay Pride ?

Créée aux Etats-Unis en 1970, à la suite des émeutes de Stonewall, la Gay Pride a ensuite été lancée en France à partir du 25 juin 1977, sous le nom de “Marche des fiertés”. “Quand Stonewall est arrivé, il y avait une manifestation qui était organisée quelques jours plus tard appelée "The Annual Reminder" (soit le "rappel annuel" qui était organisé tous les 4 juillet à Philadelphie, où des gays et lesbiennes demandaient l’égalité de leurs droits). C’est un mouvement qui a été lancé par Craig Rodwell, cinq ans plus tôt. Mais ce jour-là, Craig m’a dit ‘on va faire le dernier Annual Reminder. Après, cela se passera à New York et ce sera à propos de Stonewall" explique à Radio France, Fred Sargeant, militant franco-américain des droits LGBTQIA+. Un an après les émeutes de Stonewall, survenus dans Christopher Street en 1969, la première Gay Pride est lancée à New York. Il faudra attendre 1977 pour qu’en France un tel évènement soit créé.

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Qui organise la Pride à Paris ?

La Pride à Paris est organisée depuis plus de 10 ans par l’Inter-LGBT, soit l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans. L’Inter-LGBT rassemble une soixantaine d’associations. L’évènement est également soutenu par la ville de Paris, la région Ile-de-France et la DILRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT).

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Pourquoi la Pride est en juin ?

Créé le 28 juin 1970 à New York, un an après les émeutes de Christopher Street survenus en 1969, la Gay Pride a été lancée en France en 1977. Elle a historiquement conservé le même mois, le mois de juin, pour être célébrée et défendre les droits des personnes LGBTQIA+ lors de l’événement. Le premier défilé new-yorkais s’appelle “Christopher Street Liberation Day March” en référence à la rue où se sont déroulées les émeutes de Stonewall. Le défilé partait à New York de Washington Place et remontant la 6e Avenue pour finir à Central Park.


Quel est le but de la Pride ?

Organisée chaque année, la Marche des fiertés a pour objectif de défendre les droits des homosexuels, bisexuels, transgenres. Appelée précédemment “gay pride”, l’événément a été renommé en français “marche des fiertés” pour englober tous les combats menés et exprimer la diversité des manifestants. Durant cet événement, les personnes de la communauté LGBTQIA+ célèbrent les droits sociaux qu’ils ont acquis, leur fierté, leur amour et mettent en avant les combats pour lesquels elles continuent de se battre encore aujourd’hui.

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