La vérité sur les pharmacies
La gêne des clients pour certains produits
Bintou, préparatrice en pharmacie, explique : "Les gens sont toujours gênés d'acheter des préservatifs. J'ai des clients qui achètent un petit tube de crème avec le préservatif." Cependant, elle ajoute qu'il s'agit d'un mythe que les pharmaciens crient lorsqu’un client achète des produits liés à des maladies gênantes. "En fait, je pense que les personnes sont plus gênées, et du coup, ils ont l'impression qu'on crie. Mais c'est un mythe." Bintou mentionne qu'elle parle ouvertement avec les clients de pathologies telles que les mycoses ou lorsqu'ils veulent des préservatifs ou des suppositoires, en disant : "On parle comme ça, donc c'est un peu compliqué, mais franchement, c'est pas du tout dérangeant."
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Les agressions envers les pharmaciens
Malheureusement, Bintou révèle que "les pharmaciens sont victimes d'agressions" quotidiennes, allant des insultes aux menaces physiques. "On a souvent des insultes, un petit peu le mobilier qui tombe par terre, ça fait des menaces, à la sortie... Ça, c'est tout le temps, quotidien." Ces agressions peuvent survenir pour diverses raisons, comme lorsqu'un médicament de marque n'est pas disponible ou lorsqu'une ordonnance semble suspecte. Pour éviter ces situations, Bintou dit : "Des fois, on ne dit pas justement pour éviter de se faire agresser. On dit souvent 'indisponible', ou 'je suis désolée, ça, on ne peut pas l'avoir', 'l'ordonnance n'est pas valable'."
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Les défis liés aux cartes d'assurance et aux ruptures de stock
Bintou souligne l'importance pour les clients d'apporter leur carte Vitale et leur carte de mutuelle lors de leurs visites à la pharmacie. "S'il vous plaît, ne venez pas à la pharmacie comme si vous allez acheter du pain. L'ordonnance, la mutuelle et la carte vitale, c'est beaucoup plus facile pour nous de travailler." Elle mentionne également le problème récurrent des ruptures de stock de médicaments, en disant : "Les ruptures de stock, c'est catastrophique. On a eu il n'y a pas très longtemps, en pleine période Covid, l'amoxicilline qui était en rupture. Les antibiotiques, c'est toujours pareil. Ça fait presque deux ans que ça dure."
