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“Anas fonctionne avec des rituels”
Siham est la maman d’Anas, atteint d’autisme. Brut l’a suivie pendant deux jours dans son quotidien. “Anas fonctionne avec des rituels, tous les jours les mêmes, tous les jours la même chose, aux heures similaires. Ça l'aide à avoir de l'autonomie, ça l'aide aussi à structurer sa journée, et le moindre changement, c’est compliqué”. Sur un tableau, la mère indique le programme de la journée qui sert de repère visuel à son fils. De son côté, sur son téléphone, elle multiplie les alarmes pour elle-même se rappeler des différents éléments que Anas doit opérer dans la journée.
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Anas est l’aîné de la fratrie. Il a trois petits frères et sœurs. Sofia, Mélina et Nahël, “Avec un grand frère porteur de handicap, j'ai besoin d'avoir des enfants qui sachent être autonomes le plus rapidement possible parce que ça permet d'être plus efficace en cas de crise. Par exemple, si j'ai une crise le matin, ils vont voir que je ne peux pas trop m'occuper d'eux et ils vont être autonomes sur l'habillage ou en tout cas, ils vont essayer” explique Siham.
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“C'est mon premier enfant, donc c'est lui un peu qui m'apprend tout”
Sur les réseaux sociaux, la mère partage son quotidien et celui de son fils. “Sur Instagram, j'y partage mon quotidien de maman, des choses de la vie de tous les jours. Alors que sur TikTok, c'est vraiment des instants, des moments, des situations, que ce soient des situations compliquées de crise, des progrès, ou des moments émouvants, et, en fait, ça permet vraiment d'être un soutien pour certaines familles”. Anas fait deux jours dans un collège ordinaire en classe Ulis et trois jours à l’Institut médico-éducatif (IME).
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“C'est mon premier enfant, donc c'est lui un peu qui m'apprend tout, hein. C'est lui qui m'a rendue mère pour la première fois et après, Sofia, Mélina et Nahël sont venus combler ce rôle de mère pleinement”. Le quotidien d’Anas est rythmé par la routine. “On prépare à Anas tous les soirs son repas pour le lendemain. Anas est très sélectif au niveau alimentaire. Là, ça sera que du riz blanc, sans sauce, sans rien. Toujours les mêmes repas, les mêmes choses qui reviennent” commente son père, Karim.
