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Mon job d'été : moniteur d'accrobranche
Quel est le job d’été de Noé ?
Noé, 20 ans, passe son été à travailler dans un accrobranche à Dunkerque en tant que moniteur. Début de la journée à 9 h 30 pour Noé qui ouvre l’entrée de l’accrobranche. “Ça, c'est le petit rituel du début de journée. On branche l'enceinte, je me mets sur le bluetooth, et puis on met de la musique.” Ensuite, Noé teste les attractions avant l’ouverture au public. Mais c’est aussi pour lui une excuse pour s’amuser sur les différents parcours.
“C'est vraiment un job de ouf.” Noé aime être dans la nature qui est un lieu paisible pour lui. “Donc on ne voit pas le temps passer quand on travaille ici. Là, du coup, on vérifie l'état des filets, parce qu'on a un groupe d'enfants qui arrive à 10h. Donc on s'assure que tout soit OK pour leur session. En soi, il ne va jamais se casser, juste on vérifie qu'il n'y ait pas d'anomalie dedans.”
“Tu n’as pas besoin d’être une athlète de haut niveau”
Ce jour-ci, Noé et le parc accueillent un groupe d’enfants. Avec lui, il emporte son baudrier, les mousquetons, la poulie pour la tyrolienne, une poignée d'ascension et un descendeur. En bref, tout le nécessaire pour assurer la sécurité des clients et pouvoir intervenir rapidement.
Noé est natif de Dunkerque. Dans sa ville, il s’agit du seul parc accrobranche. “J'étais déjà venu plusieurs fois. Et l'été dernier, sur la phase de recrutement, je dirais vers mars, avril, j'ai postulé simplement. Puis, là, c'est la deuxième saison, et puis ça se passe bien.” Pour lui, ce travail implique d’être sportif car Noé est en activité toute la journée mais sans le besoin d’être une athlète. “Par contre, on est formés. Donc là, on a une formation OPH, donc opérateur de parcours en hauteur, qui t'apprend toutes les bases de l'accrobranche, et surtout comment gérer des situations un peu de malaise ou de peur chez les gens, et les faire descendre à la corde.”
Son job d'été : ostréicultrice
Ce qui plait le plus à Noé est le “délire” avec les clients. “Au final, souvent, ils partent craintifs, et arrivés en bas, ils ont kiffé, ils remontent souvent pour un deuxième ou troisième tour. Donc, c'est ce qui est cool dans le métier, on libère un peu les gens et on les fait repousser leurs limites.” Avec un peu plus de 35 heures par semaine de travail, Noé touche un peu plus du smic à la fin du mois. “Ça permet d'avoir un salaire pas mal à la fin du mois. Mais on ne vient pas ici franchement pour le salaire. je viens pas ici pour me dire : ‘Ouais, je vais avoir un salaire énorme à la fin du mois.’ Non, on vient vraiment ici pour le plaisir d'avoir un super job d'été, de travailler en extérieur dans un parc d’accrobranche.”