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Si j'étais prisonnier dans le monde...
Si j'étais prisonnier dans le monde
Danemark, Haïti, États-Unis, France : Brut fait le point sur les conditions d’emprisonnement.
Danemark
Je pourrais effectuer ma peine dans une prison ouverte. Enfermé seulement de 21h à 7h du matin, je pourrais profiter du temps libre pour cuisiner, aller à la bibliothèque, voir ma famille le week-end. Une expérience possible pour les courtes peines, dans un pays où le taux d'incarcération est l'un des plus faibles au monde.
États-Unis
Un adulte sur 100 est en prison. Avec plus de 2 millions de personnes incarcérées, les États-Unis détiennent presque un quart des détenus de la planète.
Haïti
Ill y a quatre fois plus de détenus que de places. L'île détient les prisons les plus surpeuplées au monde. Elle est suivie par le Salvador et le Guatemala, des pays gangrenés par les gangs.
Pays-Bas
Un tiers des prisons sont vides et ferment les unes après les autres. La raison : la criminalité a baissé et les juges privilégient les peines alternatives. Résultat : moins de récidives, plus d’économies, et même des bénéfices. Les Pays-Bas louent leurs prisons aux Norvégiens et aux Belges.
France
Je ferais partie des 68.000 détenus pour seulement 58.000 places. Le taux d'incarcération est de 120 %. « Dans les établissements en Île-de-France ou dans le Sud ou l'Outre-mer où c'est encore pire, on est à 200% d'occupation. Donc ça veut dire des détenus qui sont à quatre dans des cellules pour deux, des cellules de 9 m2 », s’insurge Adeline Hazan, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté.
Des conditions d'incarcération plusieurs fois dénoncées par la Cour européenne des droits de l'Homme. « Cette situation est inadmissible et ne devrait pas exister en France, censée être la patrie des droits de l’Homme », dénonce Adeline Hazan. Pendant la présidentielle, Emmanuel Macron avait annoncé la création de 15.000 places de prison sur le quinquennat.