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“C’est un enjeu de visibilité et de fierté”
“Pour moi, c’est important parce que la Pride, c’est pas juste quelque chose qu’on manifeste quand on est intra-muros à Paris, ou quand on est blanc. C’est quelque chose qui est dans nos vies, partout et surtout en banlieue.” Le 4 juin, des milliers de militants pour la cause LGBTQI se sont réunis à Saint-Denis à l’occasion de la Pride des banlieues. La marche a été créée dans le but de faire entendre les voix des quartiers populaires sur les questions de genre et d’identité sexuelle. “Nous, on a voulu parler de LGBTQI+phobies en quartiers populaires. On s’est dit qu’il fallait faire entendre les voix des quartiers populaires, et la création de la Pride des banlieues, elle est venue de ça”.
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“Je me sens plus représenté par la Pride des banlieues que par la Pride de Paris, parce qu’entre Paris et la banlieue, c’est un peu deux mondes différents”, explique Alan, un bénévole. Cette marche, c’est l’occasion pour les bénévoles et militants pour la cause LGBTQI de se faire entendre. ’”On lutte contre les stéréotypes qu’on accole à la banlieue, le fait que c’est dangereux d’être queer ici, qu’il n’y a pas ces sujets-là”, explique Claire, co-organisatrice de la Pride des banlieues 2022. “Je ne dis pas que c’est la solution à tout, mais en tout cas, c’est un enjeu de visibilité et de fierté”.
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