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“J'étais content d'un côté comme de l'autre”
“Donc moi, c’est le match de ma vie, parce que depuis 50 ans, je suis supporter de Nantes. Un peu par contradiction avec mon papa qui était supporter de l’AS Saint-Étienne dans les années 1970”, explique Olivier Gazengel, le speaker de l’équipe de l’AF Virois. Avec la Coupe de France, le club amateur jouait contre Nantes, club de ligue 1, le 7 janvier dernier. Le speaker a alors suivi l’équipe de Vire dans le stade Michel d'Ornano, à Caen. Son fils, Louis, supporter et joueur en U15, l’accompagnait pour le match.
Venant Sochon, 91 ans, supporter du stade lavallois
Mais avant tout, qu’est-ce qu’un speaker? “C’est de présenter les équipes et d’essayer de mettre un peu d’ambiance dans le stade. Comme les professionnels, sauf qu’on est des amateurs”, explique Olivier Gazengel. Les écharpes des deux équipes autour du cou, il n'échappe pas à la réflexion du président Virois, Christophe Lécuyer. “Tu mets bien celle de Vire sur le cœur, quand même”, s’exclame-t-il.
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“Je pense qu’il fallait que l'aventure s'arrête”
Olivier prend place en tant que speaker, Louis est dans les tribunes. Le match commence. Pour le fils, la performance de son père est “normale, comme à chaque match”. La rencontre se termine, et la voix d'Olivier Gazengel retentit dans le stade. “À la fin du match, victoire du FC Nantes 2 buts à 0. Fin de l’aventure en Coupe de France cette année pour l’AF Virois. Je crois qu’il mérite un tonnerre d’applaudissements.”
Au stade avec Moha, 20 ans, supporter des Fennecs
“Bien voilà, la fête est finie ou presque. Un petit peu de regrets sur une ou deux occasions, mais bon, voilà, je pense qu’il fallait que l'aventure s'arrête. Elle s'arrête contre le tenant du titre”, explique Olivier, en sortant des tribunes. Mais le supporter autant nantais que virois se réjouit, peu importe le résultat. “Ah ben moi, voilà, j'étais content d'un côté comme de l'autre. J'aurais bien aimé que Vire mette un but quand même, mais bon, ça ne s'est pas fait, c'est dommage. Ça sera pour la prochaine fois.”
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