Cette vidéo sera publiée prochainement
1 an après son agression, Marie Laguerre raconte
"J'ai du mal à sortir dans la rue, c'est la réalité" : 1 an après, Marie Laguerre revient sur son agression
Sa violente agression en pleine rue, filmée par une caméra de surveillance, avait été très médiatisée en juillet 2018. 1 an plus tard, Marie Laguerre raconte l’après.
Le 24 juillet 2018, Marie Laguerre se fait insulter et frapper à une terrasse parisienne. Le lendemain Marie Laguerre, publie la vidéo de son agression sur les réseaux sociaux.
« Entre la demande médiatique, plus le traumatisme de l’agression, plus, après, le cyberharcèlement que j’ai subi, ça a pas été une année très facile », explique la jeune femme. L’agression que Marie Laguerre a subie laisse des traces et la jeune femme est victime de troubles du sommeil, de troubles alimentaires, d’angoisses extrêmement fortes et de douleurs physiques.
De plus, Marie Laguerre n’a plus la force de sortir dans la rue. Elle est consciente que tous les hommes ne vont pas l’embêter, mais il est difficile pour la jeune femme de ne plus avoir peur : « Il y a beaucoup d’hommes partout (…) Le problème c’est qu’il y en a qui le font et je ne sais pas qui. Ça m’épuise de prendre ce risque. »
Marie Laguerre a pour conviction de « faire bouger les choses » et ne refuse aucune interview : la jeune femme a été interviewée par des journalistes du monde entier et sa vidéo a été vue des millions de fois. La notoriété de la jeune femme lui coûte de se faire harceler sur les réseaux sociaux. Nombreux commentaires et messages accusent Marie Laguerre d’être une profiteuse, une menteuse et une actrice.
« Ce que je trouve super intéressant parce que ça fait écho à des stéréotypes qu’on assimile aux femmes », explique Marie Laguerre.
Le combat de Marie Laguerre lui a coûté 3 mois de sa vie, une année scolaire et beaucoup d’énergie. La jeune femme ne regrette pas d’avoir fait avancer les choses mais insiste sur le fait que « ce temps et cette énergie, toutes les femmes ne l’ont pas ».
« Je pense que ça se rajoute encore à notre charge finalement, de devoir se battre pour nos droits. », conclut Marie Laguerre.