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"J'avais besoin de prendre du recul par rapport à tout ce que j'ai réussi à construire en France..." Voilà pourquoi Sofiane Pamart, le pianiste français de 34 ans à la renommée mondiale, a choisi de s'installer à Los Angeles. Après avoir connu un succès fulgurant en France, remplissant l'Accor Arena à Paris et sortant un premier album solo "Planet Gold" salué par la critique, Sofiane Pamart a décidé de prendre du champ. "J'avais besoin de m'éloigner un peu de tout ce que j'ai réussi à construire en France ces dernières années et j'avais envie de plus de soleil. Tous les jours, je me réveille, la chance que j'ai, je me dis: mais qu'est-ce que je vais réussir à en faire ? Est-ce que je vais réussir à, en échange, créer des bons morceaux qui vont transmettre de l'émotion positive ?", déclare-t-il.
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“Le monde extérieur autour de moi, tout a changé. Mais mon monde intérieur, il n'a pas changé”
Depuis quelques mois, le pianiste a donc posé ses valises à Los Angeles, où il a trouvé un nouvel équilibre, loin du tourbillon de la scène musicale française. "Je cherche toujours à rendre, en fait, ce que je reçois. Depuis que je suis petit, j'ai cette mentalité-là, enfant, j'avais rien mais j'avais beaucoup, beaucoup d'amour ça m'a donné énormément de confiance en moi qui m'a permis d'avancer et de gravir plein d'échelons. Le monde extérieur autour de moi, tout a changé. Mais mon monde intérieur, il n'a pas changé. Je suis exactement le même que quand j'étais petit et donc j'ai la même gratitude, mais encore plus forte, parce qu'aujourd'hui, ma vie ressemble à une vie de movie, quoi", confie-t-il.
Sofiane Pamart explique en quoi son cadre de vie et de travail influe sur son travail : “Je vais créer différemment en fonction de la météo, en fonction de la chaleur. Je crée différemment en fonction de ce que je vois, où est-ce que je me situe. Dans une même ville je peux avoir un point de vue différent qui va faire que je vais être inspiré par quelque chose de complètement différent. Et je pense qu'on est une espèce, l'espèce humaine, très influençable par l'environnement. Et donc en fonction de ce qui se passe, on crée différemment. Quand il fait beau, je vais jouer différemment. des conditions comme celle-là, très luxueuses, en fait, je joue aussi différemment, en fait, je raconte autre chose. Je ne vais pas faire comme si ma vie était restée la même. Je pense que la mélancolie, c'est quelque chose qu'on a en soi et qui ne nous quitte pas, quoi qu'il arrive”.
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Ainsi, loin de l'effervescence parisienne, le pianiste français Sofiane Pamart a trouvé à Los Angeles un nouvel élan créatif, tout en préservant sa sérénité. “J'ai vraiment vécu le: au départ, je réfléchis à ma survie, je réfléchis à manger. Quand je coche ça, je commence à pouvoir réfléchir un peu plus à créer, faire d'autres choses. J'ai juste envie de m'épanouir dans cette ville et de réussir toujours plus à remporter le défi que je me suis donné sur le fait de rendre mon piano le plus populaire et le plus dans l'accompagnement de coeurs possible sur cette planète” conclut l’artiste.
