3 conséquences de la pollution aux particules fines à Paris
Benoit Hartmann, Ancien porte-parole de France Nature Environnement : "Les pollutions aux particules fines en France, c'est 42 000 morts par an. C'est 3 millions d'insuffisants respiratoires, c'est des bronchiolites donc c'est des soins derrière, c'est des coûts de santé qui sont très élevés et qui sont assumés par nous tous. Il faut bien le comprendre. On paye deux fois: on paye notre plein d'essence mais on paye aussi la facture à l'hôpital."
3 conséquences de la pollution aux particules fines à Paris.
Conséquence sanitaire
À Paris, la pollution de l'air est responsable de 2500 morts par an, soit 60 fois plus que les accidents de la route. Bronchites chroniques, asthme, cancer du poumon, infarctus... les particules fines sont parmi les plus dangereuses pour l'être humain.
Conséquence économique
En France, on estime le coût de la pollution de l'air à 101,3 milliards d'euros par an soit 3200 euros chaque seconde. En cause: les frais sanitaires, la perte de productivité, les indemnités journalières. Près de 650 000 journées d'arrêts de travail sont prescrites tous les ans à cause de la pollution.
Conséquence environnementale
En région parisienne, le rendement agricole est réduit de 10% par rapport à une région non polluée. Parmi les responsables de la pollution de l'air francilienne : le secteur résidentiel, les activités industrielles et les transports. Si le trafic routier est en baisse depuis plusieurs années, il est à l'origine de deux tiers des émissions de dioxyde d'azote et de 55% des émissions de particules fines à Paris.
La limitation de la circulation des véhicules les plus polluants dans les grandes agglomérations permet de réduire ces émissions.