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4 sauvetages d'animaux en détresse qui ont marqué la vétérinaire Meriem Flih
Amputer le bras d'un babouin, opérer un paresseux
Meriem Flih, vétérinaire, partage son expérience marquante avec un jeune babouin nommé Simba. Ce bébé babouin olive vivait dans un sanctuaire au Bénin lorsqu'il a été impliqué dans une altercation entre deux adultes, entraînant un déboîtement de son épaule. Meriem explique que Simba avait un bras paralysé, ce qui le rendait incapable de l'utiliser. "Le problème, c'est que lui il fait pas attention et il se cogne", dit-elle, soulignant les risques de plaies, d'infection et de septicémie qui menaçaient sa vie. Face à cette situation, l'équipe vétérinaire a pris la décision difficile d'amputer le bras de Simba. "Le soir même, il est déjà en train de sauter par de faire le fou, il récupère très très vite." Aujourd'hui, Simba est de retour dans son groupe, en attente de réhabilitation.
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Meriem se souvient également d'un incident impliquant un paresseux à trois doigts. Elle raconte qu'ils ont été appelés après une tempête pour secourir cet animal qui était attaqué par des chiens errants. "Ce cas est intéressant parce qu'il permet de se poser la question de l'éthique", mentionne-t-elle, en se demandant si c'est leur rôle d'interférer avec des animaux blessés dans la nature. Après avoir récupéré le paresseux, nommé Mon Dos, ils ont découvert qu'il souffrait d'une fracture de l'humérus. Une chirurgie a été réalisée pour stabiliser la fracture, et quelques semaines plus tard, Meriem et son équipe ont pu le relâcher dans son habitat naturel. "C'est vrai que dans ce cas, un paresseux ça reste une espèce emblématique", ajoute-t-elle, soulignant l'importance de leur travail.
Biberonner un lamantin, sauver des tortues
Un autre sauvetage marquant pour Meriem a été celui d'un lamantin dont la mère avait été percutée par un bateau. "Elle était trop jeune pour pouvoir se débrouiller toute seule", explique-t-elle. Ce type de collision est l'une des principales causes d'admission des lamantins dans les centres de soins. Meriem et son équipe ont pris en charge ce jeune lamantin, qu'ils ont nommé Sandy. "Il fallait nettoyer sa piscine, la biberonner plusieurs fois par jour, nager avec elle", décrit-elle. Après plusieurs mois de soins, Sandy a progressé dans sa réhabilitation, passant à des bassins extérieurs ouverts sur le lagon. Meriem souligne l'importance de continuer à nourrir Sandy pour soutenir sa transition vers la liberté.
Dans cet hôpital, ces bénévoles soignent les animaux sauvages blessés
Un soir, Meriem a reçu un appel des autorités du Costa Rica concernant un groupe de 18 tortues, victimes de braconnage. "Nous, on n'est absolument pas à recevoir 18 tortues de plus de 100 kg au centre de soins", dit-elle, décrivant le chaos qui a suivi l'arrivée des tortues. Certaines présentaient des blessures graves, y compris des lésions internes. Après des semaines de soins intensifs, 17 des tortues ont pu être sauvées et relâchées dans l'océan. "Il y en a une qui décède malheureusement", ajoute-t-elle avec tristesse. Meriem se souvient de la satisfaction d'avoir contribué à la sauvegarde de ces animaux, même si cela reste une goutte d'eau dans l'océan face à l'ampleur du braconnage. "On a vraiment l'impression d'avoir mis la petite mère à l'édifice", conclut-elle.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].