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À 91 ans, il est menacé d'expulsion à cause d'un projet de technopôle

"Partir d'ici, ça nous tuerait…" À 91 ans, Paul-Guy est le dernier maraîcher d'Anglet et aujourd'hui, sa maison, son exploitation et la forêt qui l'entoure sont menacées par la création d'un technopôle dédié à… la construction durable. Un paradoxe qui mobilise de nombreux habitants et professionnels de la région.
Publié le
20
/
04
/
2023

Partir d'ici, ça nous tuerait…


Paul - Guy Dulau, le dernier maraîcher d'Anglet , se trouve dans une situation précaire. À 91 ans, il fait face à la menace d'expulsion de sa maison et de son exploitation agricole en raison d'un projet de technopôle. Il explique : "Ils veulent s'accaparer de tous les terrains et des maisons, et démolir les maisons."

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Ce projet, qui vise à créer des entreprises dans le domaine de l'écoconstruction durable, semble paradoxal pour Paul-Guy, qui souligne que "tout ce qu'il y a en face de nous, ça va être artificialisé". Il déplore la destruction des terres agricoles et des forêts, affirmant que "c'est honteux, de raser tout pour faire partir les gens de la ferme". Les habitants d'Anglet, comme Lalie, s'inquiètent également des conséquences environnementales. Elle mentionne que le projet "va bétonner, détruire tous ces arbres et venir impacter les zones humides". Les membres d'un collectif citoyen, qui se définissent comme "ni politique, ni association", se battent pour que le maire renonce à ce projet. Arnaud, un habitant, partage son attachement à la nature environnante, expliquant que "tout ça, c'est mon terrain de jeu depuis tout gamin". Il souligne l'importance de préserver cet espace vert, qui abrite une biodiversité riche, avec "60 espèces qui ont été recensées".


Les enjeux du projet de technopôle


Le projet de technopôle à Anglet soulève de nombreuses questions sur l'urbanisme et l'environnement. Claude Olive, le maire d'Anglet, reconnaît la nécessité de développer l'enseignement supérieur, mais il remet en question la pertinence de ce projet dans sa forme actuelle. Il déclare : "Aujourd'hui, le projet, tel qu'il est amené, est-ce que c'est le bon? La réponse, pour moi, est non. " Bien qu'il ait voté pour le principe de la consultation, il se rend compte que le projet dépasse les attentes initiales.

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Il affirme : "Je ne laisserai pas toucher aux terres agricoles, aux zones humides et à la forêt. " Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d'agglomération Pays basque, a également commenté le projet. Il a précisé que "sur les 22 hectares des landes de Juzan, seuls 7,15 hectares sont destinés à une possible constructibilité". Il a proposé de sanctuariser 12 hectares de bois et de zones humides, soulignant l'importance de la concertation publique dans ce processus. Les habitants, quant à eux, restent vigilants et déterminés à défendre leur environnement et leur mode de vie face à ce projet controversé.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].