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À l'hôpital, Erick se démène pour assurer le confort des patients

Les patients ne le voient pas. Pourtant, c'est lui qui se démène pour assurer leur confort. Erick est électromécanicien à l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges. Son quotidien, c'est ça.
Publié le
13
/
05
/
2020

Les métiers invisibles de l’hôpital : Erik, réparateur


Son job, c'est de réparer le matériel. Voici le quotidien d’Erik, électromécanicien à l'hôpital.


Quand on demande à Erik de résumer son métier d’électromécanicien, sa formule est simple, mais efficace : « Si vous prenez un fusible, ça coûte 1,25 euro, mais sans ça, la machine ne peut pas fonctionner. » Erik travaille depuis 5 ans en milieu hospitalier. « Il m’arrive de réparer des choses, souvent. Mes collègues m’appellent Mc Gyver. » Pour Brut, il raconte son métier.


Un travail pour les soignants et les patients


« Un électromécanicien, c’est quelqu’un qui travaille en même temps en mécanique et en électricité », explique Erik. Il poursuit : « En réparation électronique sur les lits, c’est souvent un problème électrique qui gère un problème mécanique. Je fais d’autres choses, je travaille aussi sur les brancards. »


À l’hôpital, l’électromécanicien a toujours quelque chose à faire : « Une machine d’opération à bricoler, de la soudure aussi, des roues, une machine à laver… » Erik travaille pour faciliter le travail des médecins, mais aussi pour le confort des malades. « Je travaille enfin pour mes collègues, les soignants, car si le lit est défectueux, ils ne peuvent pas bien faire leur boulot », ajoute le réparateur.


« Je valorise plus mon temps qu’auparavant »


« Je tire une certaine satisfaction de ce que je fais », assure Erik, malgré la crainte du Covid-19, toujours présente. « On a cette peur d’être infecté, mais on la surpasse. Dès que je suis arrivé ici, j’ai un objectif, je le fais et ça va. »


Avant de travailler à l’hôpital, Erik était carrossier peintre et responsable de garage. Il ne regrette pas une seconde sa réorientation. « Je ne travaille plus à la chaîne, mais je travaille à soigner les gens. Je valorise plus mon temps qu’auparavant. Moi qui ai fait du scoutisme, je vais appeler ça des bonnes actions, payantes. »