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Une pêche artisanale et responsable
Sébastien, l'un des derniers pêcheurs du port de Bastia, évoque avec passion son métier et les défis qu'il rencontre. Il explique : "J'adore mon métier mais tu es une quinzaine de pêcheurs. Il y a 20 ans, on était 200 dans le port de Bastia, et maintenant nous sommes plus que 4." Cette diminution du nombre de pêcheurs souligne l'évolution de la profession et les difficultés rencontrées par ceux qui persistent. Sébastien utilise des petits bateaux de moins de 10 mètres, ce qui le distingue des grandes unités de pêche qui utilisent des technologies avancées. Il mentionne que ces grandes unités ont "des appareils de détection relativement évolués" qui leur permettent de localiser les poissons sur de grandes distances.
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La technique de pêche de Sébastien est artisanale et se concentre sur la durabilité. Il utilise "12 km de ligne et 350 hameçons" pour ses prises, mais il souligne que la pêche est aléatoire : " Il y a des journées où on en fait zéro. " Il gère tout le processus, de la pêche à la transformation, ce qui lui permet de s'assurer de la qualité de ses produits. Il précise que "pour prendre des poupées, il faut au moins 1h", ce qui montre son engagement envers une pêche réfléchie et responsable.
La durabilité au cœur de la pêche
Sébastien insiste sur le fait que sa méthode de pêche est durable, sélective et responsable. Il explique que sa technique permet de cibler spécifiquement les espèces souhaitées sans endommager les fonds marins : "La ligne est maintenue en surface par des flotteurs, elle ne touche pas les fonds marins." Cette approche sélective est renforcée par son expérience et la taille des hameçons, ce qui lui permet de choisir les poissons en fonction de leur taille. Il évoque également les défis auxquels les pêcheurs font face aujourd'hui, notamment les restrictions administratives. "C'est un peu compliqué, c'est pour ça qu'il y a beaucoup de pêcheurs qui arrêtent.
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" Pour s'adapter, Sébastien a développé une petite partie transformation, en créant des conserves avec les prises de sa pêche. Il souligne l'importance de trouver des solutions face aux quotas de pêche imposés, qui visent à protéger les espèces menacées. Sébastien note que grâce à ces efforts, les stocks de poissons commencent à se rétablir, atteignant des niveaux similaires à ceux des années 1970. Il conclut en partageant une anecdote sur la taille des poissons qu'il capture : "Il se peut qu'on prenne des poissons de moins de 30 kg, mais quand on prend un thon de 200 kg, c'est énorme. " Cela démontre non seulement la richesse de la mer Méditerranée, mais aussi l'importance d'une pêche respectueuse et durable pour l'avenir des ressources maritimes.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].
