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Aux États-Unis, les scandales des camps pour ado à problèmes
"Les enfants se font plaquer au sol et on leur donne un truc qui les assomme pendant plusieurs jours"
“On m’a étranglée, giflée en plein visage, des employés m’ont reluquée sous la douche” a raconté publiquement Paris Hilton. Quand ils étaient adolescents, dans les années 1990, leurs parents les ont envoyés dans des internats, des camps thérapeutiques pour résoudre leurs “problèmes de comportement”. Aujourd’hui, les rescapés de ce “business des adolescents à problèmes” aux États-Unis racontent… "Je revois le directeur gifler un enfant, il l’a vraiment éclaté. Freedom Village fait les gros titres en ce moment, avec quatre cas d’agression sexuelle" déclare Gabriel Joseph González, co-fondateur de la campagne We Warned Them. Les survivants, dont Paris Hilton, ont lancé des campagnes comme “We Warned Them” (On les avait prévenus) et “Breaking Code Silence” (Briser la loi du silence) pour sensibiliser à la nécessité de réformer ce secteur.
Endetté depuis des années, Freedom Village USA ferme ses portes en 2019. "Ce qui est vraiment triste, c’est que beaucoup de ces programmes existent toujours. Les programmes enseignés ont une approche sembable à celle des thérapies de conversion" explique Gabriel Joseph González. Chaque année, on estime que 50 000 enfants sont toujours envoyés dans de tels établissements contre leur gré. Dans la plupart des États des États-Unis, les parents ont le droit d’y faire transporter leurs enfants par la force. Et malgré les preuves de plus en plus nombreuses de violences physiques et psychologiques, le secteur continue à générer des profits supérieurs à 1 milliard de dollars par an.
Après trois ans d'enquête, le journaliste Victor Mastanet dénonce la maltraitance... dans les Ehpad en France.