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Avec Cyril Dion sur les traces du déclin de la faune sauvage

La disparition des espèces animales, ça ne se passe pas qu'à l'autre bout du monde. C'est aussi là, à côté de chez nous. Comprendre la 6e extinction de masse, c'est l'objectif de Cyril Dion avec son film "Animal".
Publié le
01
/
12
/
2021

La disparition des espèces animales, ça ne se passe pas qu'à l'autre bout du monde


Cyril Dion, réalisateur et défenseur de l'environnement, souligne que la destruction des habitats est la principale cause de la disparition des espèces. Il explique : "La cause numéro 1 de la disparition des espèces c'est la destruction des habitats". Cette destruction est souvent visible à proximité de chez nous, où l'artificialisation des espaces naturels pour des projets urbains, tels que des parkings et des autoroutes, a des conséquences dramatiques. Dion mentionne que "chaque année, on perd 84 000 terrains de foot qui sont artificialisés". En seulement dix ans, la France a perdu 600 000 hectares de terres, illustrant ainsi la gravité de la situation.

"Animal", un documentaire pour changer notre rapport aux animaux

Il met également en lumière l'impact de l'agriculture intensive sur la biodiversité. En simplifiant les paysages pour faciliter le travail des machines, les sols se dégradent, perdent leur richesse et deviennent presque stériles. "Il y a plus de vers de terre ou très peu et il n'y a pas de vie microbiologique", dit-il. Cette perte de biodiversité entraîne une diminution des pollinisateurs et des oiseaux, ce qui affecte directement les rendements agricoles. Dion avertit que "si on a de moins en moins de vie dans les sols, ça va avoir un impact sur les rendements", entraînant ainsi un cercle vicieux où l'utilisation d'engrais et de pesticides augmente, ce qui contribue à la pollution et aux émissions de gaz à effet de serre.


Comprendre la 6e extinction de masse


Dion évoque un exemple de renouveau écologique dans un ancien site industriel. Après l'abandon de carrières utilisées pour construire des bâtiments, un étang s'est formé lorsque la nappe phréatique a été touchée. Ce retour à la nature a permis à la végétation de reprendre ses droits et a créé un refuge pour la faune. "Là, regarde là, donc ça c'est une grèbe huppée qu'on a vue plonger là-bas pour aller chercher un poisson", dit-il en décrivant la biodiversité qui s'est réinstallée dans cet espace. Il souligne l'importance de préserver ces zones naturelles, car elles sont essentielles à la survie de nombreuses espèces. Dion rappelle que dans des endroits où la nature est laissée tranquille, comme au Costa Rica, les écosystèmes peuvent se régénérer rapidement.

Une tortue géante réapparaît et un rongeur disparaît

"En l'espace de 40 ans, les pâtures sont redevenues des forêts quasiment vierges", explique-t-il. Ce processus de régénération naturelle démontre que des efforts pour protéger l'environnement peuvent porter leurs fruits. Dion conclut en insistant sur la nécessité de prendre conscience de notre dépendance à la biodiversité. "Il faut que l'on arrive collectivement à se rendre compte que nous avons besoin de toutes les espèces", dit-il. La disparition des espèces ne menace pas seulement la nature, mais aussi notre qualité de vie. "Nous, les humains, on a besoin de manger, de boire, et de respirer, tout ça, c'est assuré par le Parlement de vivant", ajoute-t-il, soulignant l'importance vitale de la biodiversité pour notre survie.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].