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Avec "The Substance", Coralie Fargeat fait sensation à Cannes

Et s'il était possible de créer une meilleure version de soi-même, plus jeune, avec une seule injection ? C'est le début du film de Coralie Fargeat, "The Substance", qui a fait sensation à #Cannes2024. Elle raconte comment l'idée lui est venue, passée la quarantaine.
Publié le
23
/
05
/
2024

Une meilleure version de soi-même


Coralie Fargeat, réalisatrice de "The Substance", aborde une question universelle : "Avez-vous jamais rêvé d'une meilleure version de vous-même ? Mieux jeune ? Plus beau ? Parfait ?" Dans son film, elle explore l'idée d'une injection capable de déclencher une nouvelle division cellulaire, permettant ainsi de créer une version améliorée de soi. Elle explique que cette réflexion lui est venue alors qu'elle passait la quarantaine, un moment où elle a ressenti une profonde angoisse face à l'idée de disparaître et de ne plus avoir de place dans le monde.

Dans l'atelier du maquilleur effets spéciaux de The Substance

Elle partage : "Je me suis dit ça, et m'est venue la violence de ça, et surtout de me dire... Comment est-ce que ces idées-là peuvent prendre une telle place dans ta vie ?" Fargeat souligne que ces pensées peuvent être dévastatrices, et qu'il est presque impossible de s'en libérer sans un changement collectif. Elle évoque la pression que subissent les femmes pour se conformer aux attentes sociétales, affirmant que "c'est une manière de survivre en fait, c'est une manière de pouvoir avoir une place malgré tout." Le film devient alors un moyen pour elle de se libérer de cette tyrannie, tout en mettant en lumière la violence systémique qui persiste dans la société. Elle déclare : "L'état des lieux, c'est ça. C'était une manière très libératoire pour moi d'essayer à mon humble niveau de sortir de cette tyrannie-là qui est réelle."


La violence de l'âge


Fargeat aborde également la question de la représentation des femmes dans l'industrie cinématographique, en mentionnant des actrices comme Erisrit et Jane Fonda qui ont parlé des défis liés à l'âge. Elle souligne que cette problématique concerne toutes les femmes, pas seulement celles d'Hollywood. "Pour moi, vraiment, le fait de situer cette histoire à Hollywood, ce n'est qu'un symbole," dit-elle. Elle explique que la violence qu'elle représente dans le film est une manière de se réapproprier cette souffrance.

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"Exactement. Moi, c'est pour ça que je me suis battue pour avoir ce jusqu'au-boutisme," affirme-t-elle. Fargeat décrit cette violence comme étant "d'une violence phénoménale, mais vraiment extrême, internalisée énormément." En externalisant cette violence à travers des images puissantes de "chair, de sang, d'explosion, de tripes," elle espère que le film permettra aux spectateurs de réfléchir à ces questions et de commencer un dialogue. "C'était ma manière de la transcender pour en faire un symbole aussi que j'espère les gens pourront s'approprier," conclut-elle.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].