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Bastien, promène ses moutons dans la ville de Lyon
C'est une fabrique à sourires !
Bastien Massias, 28 ans , est berger urbain à Lyon. Il explique que "les moutons en ville, c'est une fabrique à sourires". Cette initiative permet de raviver des souvenirs chez les anciens et d'éveiller la curiosité des jeunes. En effet, il souligne que "souvent, les gens se rappellent du temps où il y avait encore des animaux dans la ville, surtout pour les anciens, donc ça leur fait plaisir". Pour les jeunes, c'est une surprise et une source de joie de voir des animaux qu'ils ne connaissent pas.
Une île, un habitant, une boulangerie
Bastien raconte que les retours sont souvent positifs : "on nous dit souvent : 'Bravo pour...' Donc ça c'est super intéressant, super gratifiant". Dans son rôle de berger urbain, Bastien doit naviguer dans un environnement complexe. Il explique que "la différence entre un berger urbain et un berger rural, il va y en avoir plein", tout en notant qu'il y a des similarités dans la manière de s'occuper des animaux. Il aborde également les contraintes de son métier, notamment la nécessité d'assurer la sécurité des animaux dans un cadre urbain. "On doit intervenir en déplacement en respectant le code de la route", dit-il. En plus de cela, il gère les interactions avec le public, qu'il considère comme une opportunité de sensibilisation à l'agriculture et à la vie animale.
Une approche écologique et éducative
Bastien pratique ce qu'il appelle le "pâturage itinérant", déplaçant les moutons d'un espace vert à un autre. Il précise que "à partir du moment où on va trouver un espace enherbé, on peut faire une pause avec les moutons". Ce mode de pâturage est non seulement bénéfique pour les animaux, mais il contribue également à l'entretien écologique des espaces urbains. "Nous, pour nourrir les animaux toute l'année, on va proposer un service d'entretien de terrain, on appelle ça de la gestion pastorale", explique-t-il. Cela permet de maintenir la biodiversité en ville, car le pâturage attire divers insectes et oiseaux. Bastien souligne également l'importance de la qualité de l'herbe que les moutons consomment. "Une des choses qui permet de faire ce qu'on fait, ça va être une loi qui existe depuis 2017, qui s'appelle la loi Labbé", dit-il.
La ferme de la Granja
Cette loi garantit que l'herbe pâturée n'a pas été traitée avec des produits phytosanitaires. Les moutons se régalent de plantes typiques de prairie, telles que le plantain et le trèfle. Bastien note que les interactions avec les habitants sont également enrichissantes. "Il y a souvent des questions sur comment se comportent les animaux, comment on en arrive jusqu'à la production alimentaire", mentionne-t-il, soulignant la déconnexion entre les citadins et l'agriculture. En plus de la viande de mouton, Bastien valorise également la laine de ses animaux en confectionnant des objets artisanaux. "On va confectionner des objets en laine, notamment des coussins, qu'on travaille entièrement à la main", explique-t-il. Cette approche holistique de l'agriculture urbaine vise à reconnecter les citadins avec la nature et à promouvoir un mode de vie plus durable.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].