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Ça ressemble à quoi la vie étudiante au Japon ?
À quoi ressemble la vie étudiante au Japon ?
Akari, 23 ans, est étudiante en dernière année à Shibuya, un des quartiers les plus étudiants à Tokyo. Depuis les années 1980, de nombreux étudiants viennent ici pour aller dans des cafés et faire du shopping comme des vêtements et du maquillage. Dans son université pour femmes, les professeurs peuvent être des hommes mais non les étudiants. Pour Akari, c’est un gage de sûreté. Mais, c’est aussi la possibilité d’être plus honnête avec ses opinions. “Nous n’avons pas à nous soucier de savoir si les hommes sont offensés ou non. Donc ça permet d'avoir des conversations et des discussions plus animées.”
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Pour Akari, être étudiante dans ce pays a beaucoup d’avantages. Elle explique que les étudiants sont très libres et ont suffisamment de temps libre. “Vous avez une bourse, de l'argent à dépenser. Et vous pouvez aussi avoir un travail à temps partiel. Mais le travail à temps partiel, ce n'est pas vraiment un contrat contraignant. Donc, s’il y a quelque chose de nouveau que vous voulez essayer, vous pouvez quitter ce travail à temps partiel. C'est vraiment avantageux comparé à un emploi permanent.”
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Après l'université, les étudiants doivent s’engager avec une entreprise. “On travaille pendant une longue période et nous n'avons plus de longues vacances. On ne peut pas partir à l'étranger ou prendre des congés.”, explique Akari.
Les clubs “nomisa”, un danger pour les étudiants ?
“Nomisa” se compose du mot “sako” qui signifie “club, équipe” en japonais et “nomi” qui signifie "boire". Ce sont donc des clubs étudiants pour boire. “Si vous rejoignez ce type de club, il se peut que les étudiants plus âgés vous incitent fortement à boire. Aux informations, ils ont raconté que des étudiants seniors ont forcé d'autres plus jeunes à boire jusqu'au point où ils ont dû être hospitalisés. Parfois, dans les pires cas, ils sont décédés. C'est un des problèmes de notre société, car on se préoccupe beaucoup de l'harmonie de l'équipe. Donc, nous faisons attention à la façon dont les autres réagissent à nos actions. Peut-être que vous ne voulez pas boire davantage, mais vous vous souciez de vos coéquipiers ou de la situation. Alors vous vous forcez à boire et vous finissez par craquer.”
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Se ressembler pour ne pas se démarquer
Pour Akari, il est difficile d’être soi-même au Japon car il faut ressembler aux autres. “Si vous êtes vraiment unique ou si vous avez une grande confiance en vous, peut-être que vous ne pouvez pas le montrer, ou qu'il vaut mieux ne pas le montrer car les autres vont vous envier. C'est mieux de ressembler aux autres, au Japon, d'être un étudiant parmi d'autres.”
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