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Cannes 2024 : François Damiens discute avec Augustin Trapenard

"Tout ce qui est fait pour tout le monde n'est pas fait pour moi" Comment il choisit ses rôles, son chien Babouche, les caméras cachées... Présent à #Cannes2024 pour le film "Le procès du chien", François Damiens discute avec Augustin Trapenard.
Publié le
21
/
05
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2024

Choix des rôles et inspiration personnelle


François Damiens, lors de son entretien avec Augustin Trapenard, évoque la profondeur de son rôle dans le film "Le procès du chien". Il explique que ce qui l'a touché dans ce projet, c'est la vulnérabilité des chiens, qui, par définition, ne peuvent pas se défendre. Il souligne que "s'ils n'ont pas un humain derrière eux pour faire le boulot, ils sont condamnés". Cette réflexion sur la défense des animaux résonne particulièrement avec son propre lien avec son chien, Babouche, qu'il décrit comme son confident. Damiens partage que "c'est les seuls êtres humains à qui on peut parler", mettant en lumière la connexion unique qu'il entretient avec son animal.

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En parlant de son expérience au Festival de Cannes, il confesse qu'il se sent souvent mal à l'aise dans des environnements où il est attendu. Il déclare : "J'aimerais bien être là-bas, moi, pour être honnête. Moi, je suis très vite mal à l'aise". Cette timidité apparente contraste avec son métier d'acteur, où il doit souvent se produire devant un public. Damiens explique que l'humour, qui est une part essentielle de son art, repose sur cette capacité à rendre les gens à l'aise, en jouant sur des situations où "on sait pas où mettre nos mains".


Réflexions sur le cinéma et la création


François Damiens aborde également sa vision du cinéma et de son métier d'acteur. Il affirme que "comédien, ce n'est pas un métier. C'est une façon de vivre", soulignant l'importance de l'authenticité dans son travail. Lorsqu'on lui demande comment il choisit ses films, il répond qu'il n'a pas besoin de lire les scénarios, préférant se fier à son instinct et à la passion des réalisateurs avec qui il collabore.

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Il mentionne Laetitia Dutch, qui l'a convaincu par sa "folie" et son engagement. Damiens exprime une préférence pour le cinéma indépendant, déclarant : "Je préfère, oui. De premiers films, un cinéma exigeant aussi". Il critique les productions trop formatées, où "on met tous les éléments ensemble pour faire un truc qui fonctionne", affirmant qu'il préfère les accidents créatifs qui peuvent survenir lors de la réalisation d'un film. Il cite Jacques Brel, disant : "On ne meurt pas de se planter", ce qui reflète sa philosophie audacieuse envers l'échec et la prise de risques dans son art.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].