Comment l’Europe veut contrer la crise énergétique

Pour lutter contre la crise énergétique, l’Europe veut s’attaquer aux superprofits des entreprises. Le but : récolter 140 milliards d’euros.
Publié le
14/9/2022
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”En ce moment, il n’est pas normal de faire des bénéfices records exceptionnels, en profitant de la guerre et sur le dos des consommateur”


Le 14 septembre dernier, Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a tenu son “discours sur l’état de l’Union”. Elle a annoncé vouloir contrer la crise énergétique, en visant surtout les “superprofits” des entreprises du marché. “Entendez-moi bien, dans notre économie sociale de marché, faire des bénéfices, c’est normal, c’est une bonne chose. Mais en ce moment, il n’est pas normal de faire des bénéfices records exceptionnels, en profitant de la guerre et sur le dos des consommateurs. En ce moment, les bénéfices doivent être partagés et réorientés vers ceux qui en ont le plus besoin.”
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À l’image de ce qui a été adopté en Italie, en Grèce et au Royaume-Uni, la cheffe de l'exécutif européen propose une “contribution” temporaire des producteurs et distributeurs de gaz, charbon et pétrole. Mais ce n’est pas tout : “Nous proposons un plafond sur les revenus des entreprises qui produisent de l'électricité à faible coût. (..) Notre proposition permettra de récolter en tout plus de 140 milliards d'euros pour permettre aux États membres d’amortir le choc directement. Ce sont des mesures d'urgence temporaires sur lesquelles nous travaillons, qui incluent une réflexion sur la réduction des prix de l'essence.”, explique Ursula Von der Leyen.
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