Cette vidéo sera publiée prochainement

Contrôler des objets par la pensée, c'est possible

Contrôler des objets par la pensée, ce n'est plus de la science fiction... 5 questions très simples sur les interfaces cerveau-ordinateur. 🧠
Publié le
16
/
05
/
2021

Contrôler des objets par la pensée, c'est possible


Contrôler des objets par la pensée, ce n'est plus de la science fiction... 5 questions très simples sur les interfaces cerveau-ordinateur.


Comment ça marche ?


Lina-Estelle Louis, chercheuse en neuro-ergonomie explique qu’il existe en tout deux grandes méthodes d’interface cerveau / ordinateur. La première, non-invasive et s’effectue à l’aide d’un bonnet composé d’électrodes qui mesurent l’activité électrique du cerveau. Elle est accessible au grand public. Quant à la deuxième méthode, elle consiste à implanter des électrodes à l’intérieur du crâne. Son utilisation est limitée au domaine médical. Les deux méthodes visent donc à relier le cerveau humain à un dispositif externe comme un ordinateur ou encore un drone.


Quelles applications pour le grand public?


C’est notamment dans le cadre des jeux-vidéos que les interfaces cerveau-ordinateur peuvent être utilisées dès maintenant.


En médecine?


La recherche médicale dans ce domaine remonte aux années 1970 et ses applications actuelles sont nombreuses : prothèse médicale, ou même interactions numériques en sont des exemples. Pour les patients atteints de tétraplégie ou de la maladie de Charcot, ces applications garantissent une certaine autonomie.


L’armée aussi s’y intéresse?


Dans le cadre militaire, ces techniques permettent d’améliorer les performances des militaires, par exemple pour piloter par la pensée des systèmes de surveillance comme des drones.


Existe-il des risques?


L’arrivée de Neuralink a marqué un tournant majeur pour les interfaces cerveau-ordinateur invasives. Cette application proposée par Elon Musk avec une visée médicale est connectée à un système bluetooth. Dans ce cas-là, le risque de vol ou d’insertion de données cérébrales dans l’ordinateur est particulièrement élevé. En France, les usages de dispositifs cerveau-ordinateur sont strictement encadrés par les lois bioéthiques.