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Il dresse des serpents et des araignées pour le cinéma
Le métier de dresseur d'animaux
Karim, un dresseur d'animaux avec 30 ans d'expérience à la Ferme tropicale, explique que son talent réside dans sa capacité à comprendre le comportement des animaux. Il déclare : "Mon talent c'est juste de comprendre l'animal." Cette compréhension lui permet de créer des scènes impressionnantes pour le cinéma. Par exemple, il peut faire mimer à un serpent le comportement d'une vipère des pyramides, en le gardant dans une boîte pour le rendre plus menaçant. Karim précise que "si je l'embête un peu", il peut même provoquer une réaction d'attaque, bien que cela ne soit que du bluff.
Les métiers du cinéma : responsable des effets spéciaux
Lorsqu'il travaille avec des araignées, il observe attentivement leur comportement naturel. Il explique que pour obtenir des résultats variés, il peut les mettre en condition, en les faisant courir un peu pour les rendre plus actives, puis en les calmant pour des prises plus posées. "C'est moi qui dois observer leur comportement naturel, observer leur mode de déplacement pour obtenir quelque chose qui soit calme", dit-il. Cette capacité d'observation est essentielle pour répondre aux exigences des réalisateurs tout en respectant le bien-être des animaux.
La relation avec les réalisateurs
Karim joue un rôle crucial en tant que traducteur entre le monde animal et les attentes artistiques des réalisateurs. Il souligne l'importance de comprendre ce que le metteur en scène souhaite exprimer. "Je suis la passerelle entre ce monde animal bien particulier et les attentes que l'on peut avoir d'un point de vue artistique", explique-t-il. Cette communication est essentielle car les capacités des animaux et les attentes des réalisateurs ne sont pas toujours en adéquation.
On a demandé à Benjamin Millepied, comment on crée une chorégraphie pour un film ?
Pour chaque tournage, Karim choisit les animaux en fonction des besoins spécifiques de la scène. Par exemple, il peut sélectionner un serpent qui ressemble morphologiquement à une vipère, même si ce n'est pas une vraie vipère. Il précise : "Si on a juste besoin de suggérer le danger, ce serpent va ressembler de loin à une vipère." Cette approche permet de créer des illusions crédibles tout en garantissant la sécurité des animaux. Karim partage également que sa passion pour les animaux remonte à son enfance, lorsqu'il trappait des vers de terre pour les donner aux fourmis, une passion qui l'a conduit à ouvrir son établissement à seulement 19 ans.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].