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“J’espère ne ressembler à aucun de mes rôles dans la vraie vie”
Petit, il voulait être pilote de ligne, “et pas pilote de chasse. Il y avait un côté très raisonnable en moi”, puis pompier, “puis assez rapidement acteur. Enfin raconter des histoires en tous cas”: “J’avais rencontré une conteuse d’histoires qui m’avait vraiment bouleversé et fait rire, et je voulais faire comme elle”. Sur Brut, Pierre Niney répond à vos questions et se confie sur son parcours et son métier. Concernant son projet de film “Feuille-Man”, il indique: “Je ne peux rien dire pour le moment mais il y a un vrai engouement des gens, en tous cas je crois, pour… qu’un héros aussi absurde et aussi nul voit le jour, donc ça verra peut-être le jour”.
Pierre Niney se prête au jeu du vrai ou faux
Il rêverait d’interpréter deux rôles spécifiques de méchants: “Je rêve de jouer un mec très, très antipathique, très impatient, qui est très vite exaspéré par quelqu’un qui ferait un tout petit peu de bruit à côté de lui par exemple. Ce genre de tempérament qui est très facilement irritable et vraiment connard. Donc ça, j'aimerais bien. Puis après, il y a un peu l'archétype plus attendu du méchant dans James Bond, donc à la fois méchant et élégant, avec un plan machiavélique très, très bien rodé” confie l’acteur.
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“Sauver ou périr” et “Boîte Noire”, deux rôles particulièrement marquants
Quel rôle lui ressemble le plus dans la vraie vie? “J’espère aucun parce que j’ai quand même joué beaucoup de menteurs pathologiques, de gars paranoïaques, maniaco-dépressifs. j'ai un peu l'embarras du choix, mais je sais pas ce qui se rapproche le plus de moi... J'espère aucun”. Deux rôles ont été plus difficiles à incarner: en termes de capacités physiques, “Sauver ou périr”, et en termes de capacités mentales, “Boîte Noire, parce que c’est un film très paranoïaque, très solitaire et très technique. Mais j’adore ce film” explique Pierre Niney.
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Quand on l’interroge sur son rapport à la célébrité et s’il aimerait redevenir anonyme, Pierre Niney répond: “Oui, j'aimerais redevenir anonyme parfois. C'est l'avantage d'être Français, c'est que je prends un avion ou un train, et que je vais loin, et que je suis anonyme à nouveau. C'est un kiff de pouvoir faire ça. Quand on est Américain et qu'on est Brad Pitt ou Justin Bieber, on peut un peu moins le faire. Et ça, je le regrette pour eux, parce que c'est quand même un kiff. Mais moi, j'ai toujours voulu faire ce métier. Je me suis toujours dit que si ça marchait, la reconnaissance publique était inévitable et elle va forcément avec ce succès professionnel que j'appelais de mes vœux. Donc non, je ne m'en plains pas. Et puis, la plupart du temps, les gens sont très gentils et courtois. Et donc la plupart du temps, ça se passe très bien”.
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En tournage de la série Netflix “Fiasco”
En 2010, Pierre Niney intègre la troupe de la Comédie-Française alors qu’il n’est âgé que de 21 ans. C’est le plus jeune pensionnaire de la troupe. Au cinéma, il occupe pour la première fois le rôle principal dans le film “J’aime regarder les filles”, pour lequel il est nommé aux Césars en 2012 comme “meilleur espoir”. En 2015, il est récompensé par le César du meilleur acteur dans le film de Jalil Lespert, “Yves Saint Laurent”. Il y incarne le couturier et joue aux côtés de Charlotte Le Bon et Guillaume Gallienne. A 26 ans, il est le plus jeune comédien à avoir reçu un César du meilleur acteur dans l’histoire du cinéma.
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Il enchaîne ensuite les succès au cinéma, mais aussi dans des séries: “Un homme idéal”, “Five”, “Sauver ou Périr”, “OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire”, etc. Il tourne actuellement une nouvelle série pour Netflix, “Fiasco”, réalisée par Igor Gotesman, à l’origine de “Family Business”. Dans “Fiasco”, Pierre Niney joue aux côtés de François Civil, Géraldine Nakache, Pascal Demolon ou encore Louise Coldefy.
