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Thalasso : quand Gérard Depardieu et Michel Houellebecq jouent de leur image

"C'est comme si on avait une version modernisée de Laurel et Hardy sous acide." Ils jouent de leur image dans "Thalasso" de Guillaume Nicloux. Pour la sortie du film, le réalisateur a réalisé cette interview de Gérard Depardieu et Michel Houellebecq. Unique.
Publié le
27
/
07
/
2019

Thalasso : quand Gérard Depardieu et Michel Houellebecq jouent de leur image


« C'est comme si on avait une version modernisée de Laurel et Hardy sous acide. » Ils jouent de leur image dans « Thalasso » de Guillaume Nicloux. Pour la sortie du film, le réalisateur a réalisé cette interview de Gérard Depardieu et Michel Houellebecq. Unique.


« Thalasso », c'est le nouveau film avec Michel Houellebecq et Gérard Depardieu. Pour la sortie du film, le réalisateur Guillaume Nicloux a réalisé cette interview avec les deux acteurs. Michel Houellebecq et Gérard Depardieu jouent leur propre rôle à l'intérieur du film : « C’est cette porosité troublante entre le rapport que le spectateur ou le lecteur entretient avec eux et la façon dont ils vont être eux-mêmes à l'intérieur de situations fictionnelles. C'est comme si on avait une version peut-être modernisée de Laurel et Hardy sous acide » lance Guillaume Nicloux, réalisateur de « Thalasso ».


« Pour moi, Gérard Depardieu est une grande consolation dans la vie. Parce que, quand je fais un truc qui va pas, je me dis, de toute façon: “oh ! Depardieu a fait pire.” Donc, en fait, tant qu'il y a Depardieu, ça va, je peux dire des conneries… » rit Michel Houellebecq. « L'alibi fictionnel, finalement, les dédouane et leur permet d'être beaucoup plus libres que si on leur demandait un avis sur un sujet particulier. C'est qu'ils ont toujours la possibilité de se réfugier derrière le rôle. Sauf que, il y a pas le rôle. Ce sont eux » explique Guillaume Nicloux, réalisateur de « Thalasso ».


Certaines des situations auxquelles Michel Houellebecq et Gérard Depardieu sont confrontés sont frictionnelles, d’autres sont réelles. « C'est ça, le cinéma. C'est quand même de réussir cette énorme supercherie de provoquer des émotions qui sont réelles en nous, le rire, les pleurs, avec du faux » ajoute Guillaume Nicloux, réalisateur de « Thalasso ».