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Brut a suivi les acteurs de "Haut et fort" au Festival de Cannes

"Il a vu en moi une chose que moi-même je n'avais pas vue." Dans "Haut et fort", le réalisateur Nabil Ayouch a choisi de jeunes acteurs, tous amateurs, pour raconter le quotidien de rappeurs marocains et de leur quartier populaire de Casablanca... Brut les a suivis alors qu'ils s'apprêtaient à monter les marches du Festival de Cannes.
Publié le
17
/
07
/
2021

Le parcours des jeunes acteurs


Dans le film "Haut et fort", le réalisateur Nabil Ayouch a choisi de jeunes acteurs amateurs pour donner vie à l'histoire de rappeurs marocains et de leur quotidien à Casablanca. Nabil Ayouch, en évoquant son expérience, explique : "Je suis arrivé à Sidi Moumen. Une vingtaine d'années maintenant j'ai découvert un quartier en tout point similaire à celui que j'avais connu dans mon enfance." Cette connexion personnelle avec le quartier a permis à Ayouch de capter l'essence des rêves et des défis auxquels ces jeunes font face.

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Les jeunes acteurs, bien que non professionnels, apportent une authenticité au film. L'un d'eux, en parlant de son expérience, dit : "Je suis un acteur non professionnel ce soir, on verra ce qui va se passer." Cela montre l'enthousiasme et l'incertitude qui les accompagnent alors qu'ils se préparent à monter les marches du Festival de Cannes. Leurs talents bruts et leur passion pour le hip-hop, qui est un moyen d'expression puissant, sont au cœur de leur performance.


L'impact du hip-hop et de l'art


Nabil Ayouch souligne l'importance du hip-hop comme voie d'expression pour la jeunesse. Il mentionne que "c'est la même voie d'expression que le hip-hop qui nous était arrivé moi quand j'étais gamin des États-Unis." Cette culture musicale a non seulement influencé leur art, mais elle a également servi de plateforme pour aborder des problématiques sociales et politiques.

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Ayouch ajoute que "tout ça se mélange tout ça se rejoint, c'est une cosmologie, c'est beau aussi ce que je pense que c'est le monde et peut changer les mœurs." Le réalisateur évoque également l'évolution de la participation des filles dans le milieu artistique. Il note que "quand on a ouvert ce centre culturel, il y avait peut-être 10 % de filles." Cependant, il est fier de constater qu'aujourd'hui, "il y a plus de filles que de garçons." Cette transformation témoigne d'un changement positif dans la société, où les filles ont désormais plus de chances de réussir dans des domaines traditionnellement dominés par les garçons. Ayouch conclut en soulignant l'importance de l'art pour déranger les normes établies et provoquer des réflexions sur les limites de la liberté d'expression.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].