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Le cinéma et son évolution
Jacques Audiard, lors de sa conversation avec Augustin Trapenard pour Brut, aborde la question de l'identité du cinéma à travers le temps. Il évoque des moments marquants de l'histoire du cinéma français, en rappelant qu'en 1938 et 1972, le cinéma avait une identité forte, notamment avec des films de Pagnol. Selon Audiard, "on a eu une identité sur ce qu'est-ce qu'elle a une jeunesse les physique". Cependant, il se demande si cette identité perdure aujourd'hui.
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Il confie, "je me pose énormément de questions mais je trouve pas les réponses donc je fais comme si je ne me pose pas cette question". Il exprime également son attachement au cinéma traditionnel tout en reconnaissant les défis du numérique. Il dit : "j'ai adoré faire le bureau des légendes par exemple mais je sais pas si je suis fait pour ça c'est bizarre". Pour lui, la manière de faire des films a changé, et il se questionne sur ce que signifie réellement faire du cinéma aujourd'hui. Il mentionne qu'il envisage de réaliser un film en noir et blanc, ce qui pourrait être une manière de renouer avec l'essence du cinéma.
Les relations amoureuses à l'ère moderne
Audiard aborde également la complexité des relations amoureuses contemporaines, en soulignant l'évolution des discours amoureux. Il explique que "il y aura plus vraiment de nécessité de passer à l'acte" et que les interactions sont désormais souvent médiées par la technologie. Il évoque la question des rencontres et des nouvelles manières de communiquer, en disant que "les nouvelles manières de se rencontrer les gens de ma génération qui était une complexité inouïe".
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Il souligne l'importance de l'amitié dans les relations modernes, en notant que "quand on s'est mis num de quelqu'un comme on en parle après dans les bras de quelqu'un". Audiard fait également référence à l'architecture de Paris et à la façon dont elle influence les histoires d'amour, en notant que "c'est pas une ville que tu as une photo génisse cinématographique". Pour lui, le décor urbain joue un rôle crucial dans la narration des relations amoureuses, et il regrette de ne pas avoir pu capturer des moments de romance nocturne dans ses films récents.
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