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"Si le cinéma apportait des réponses à quoi que ce soit, ce serait un art mort. L'art en général n'apporte aucune réponse à rien." La jeune réalisatrice française de "Grave", Julia Ducournau, crée la sensation au Festival de Cannes avec son film "Titane".
Publié le
13
/
07
/
2021

Le rôle du cinéma dans l'art


Julia Ducournau, la réalisatrice de "Grave" et "Titane", aborde la question du cinéma et de son impact émotionnel sur le spectateur. Elle affirme que "si le cinéma apportait des réponses à quoi que ce soit, ce serait un art mort". Pour elle, l'importance du cinéma réside dans sa capacité à déclencher des réactions, à provoquer des émotions. Elle explique que "ce qui est intéressant, c'est pourquoi moi précisément, je ressens cela".

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Cette introspection sur les émotions suscitées par un film est essentielle. Ducournau souligne que l'art, en général, "n'apporte aucune réponse à rien", mais il ouvre la voie à un débat, à une réflexion sur nos propres expériences. Elle évoque également la notion de sensations, affirmant que "les sensations, c'est quelque chose qu'on ne peut pas nier". Ces sensations peuvent évoluer avec le temps, et elle note que "cette sensation viendra peut-être même pas si c'était deux heures après, une semaine après, un mois après". Cette éphémérité des émotions est fascinante et permet un questionnement continu sur notre rapport au cinéma et à l'art.


L'expérience corporelle dans le cinéma


Ducournau aborde également la question du corps dans le cinéma, soulignant que "le corps préexiste à la réalité". Elle évoque l'importance de représenter le corps dans toute sa complexité, qu'il soit "exposé", "hypersexualisé" ou "neutralisé". Pour elle, le corps est un lieu d'égalité, un espace où "on est tous égaux".

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Elle insiste sur le fait qu'il faut beaucoup d'amour et d'optimisme pour aborder le corps dans sa crudité. Elle mentionne également l'importance de la performance corporelle des acteurs, en disant que "je pense qu'il faut quand même au moins prouver corporellement ce qu'éprouve le personnage dans le film". Ducournau souligne que le cinéma est une forme de danse et de musique, où le rythme et le mouvement des corps sont essentiels. Elle conclut en affirmant que "c'est vraiment de la danse et de la musique", ce qui témoigne de la profondeur de son approche artistique.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].