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Cannes 2022 : Tahar Rahim se confie à Augustin Trapenard
“Il y a des chances qui nous sont envoyées, il faut être prêt pour les saisir”
Ego, lâcher prise, destin… Tahar Rahim, à l’affiche du film “Don Juan” réalisé par Serge Bozon, aux côtés de Virginie Efira, revient sur sa carrière et son travail d’acteur face à Augustin Trapenard. Selon lui, l’ambition est nécessaire “à condition qu’elle soit bien utilisée et qu’elle ne fasse de mal à personne. Il faut y aller, il faut accepter qu’on saute sans filet”.
De la même manière que la détermination est essentielle : “Il faut une abnégation très, très forte et l’envie d’en découvre” précise l’acteur franco-algérien. “Il faut un peu d’égo. Je pense que c’est très difficile de pouvoir s’imaginer dans des personnages qui sont plus gros que nous si on a pas un rapport à son égo. Encore, il faut qu’il soit sain”.
Tahar Rahim raconte comment il est devenu acteur à partir de rien
“Apprendre le lâcher prise c’est possible mais ça démarre par se dire qu’on est mauvais acteur pour avoir envie d’apprendre et ne pas avoir peur du ridicule, et tuer le ridicule à force de répétition” explique l’acteur. Le destin est également une notion singulière pour lui : “Il y a des relais qui préexistent, des chances qui nous sont envoyées. Il faut être prêt pour les saisir”. Taxi Driver, French Connection… Ses premières sources d’inspiration ont été du côté du cinéma américain “quand je découvre le Nouvel Hollywood, c’est un cinéma de scénarios, d’anti-héros, c’est un cinéma social”. Révélé en 2009 dans “Un Prophète” de Jacques Audiard, l’acteur a depuis enchaîné les succès. Le nouveau film, dans lequel il joue “Don Juan”, sort en salles le 23 mai 2022.
Retrouvez l’interview de Jacques Audiard par Augustin Trapenard