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Sorj Chalandon raconte à Augustin Trapenard son "Enfant de salaud"
Les mensonges du père
Dans son roman "Enfant de salaud", Sorj Chalandon aborde les mensonges qui ont marqué sa relation avec son père. Lors d'une conversation avec Augustin Trapenard, il déclare : "Le salaud, c'est le père qui m'a menti." Chalandon explique qu'il ne peut pas juger les actions de son père pendant la guerre, car il n'y était pas. Il souligne que personne ne peut vraiment dire ce qu'il aurait fait dans une telle situation. Cependant, ce qui le touche profondément, c'est le fait que son père lui a menti toute sa vie, même sur des événements marquants comme son implication dans la mort d'Édith Piaf.
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Chalandon évoque la complexité de son enfance, marquée par des mensonges qui ont obscurci sa vision de la réalité. Il se souvient : "Il m'a menti sur ce qu'il avait fait pendant la guerre mais il a menti sur ce qu'il a fait toute sa vie durant." Cette obscurité l'a laissé dans un labyrinthe d'incertitudes, où il a dû naviguer sans vérités solides. Il explique que son père, en racontant des histoires invraisemblables sur sa vie, l'a maintenu dans l'illusion. "Je suis un enfant. J'ai la bouche ouverte pour papa", dit-il, illustrant ainsi son désir d'apprendre la vérité sur son père.
La quête de la vérité
Chalandon évoque également l'importance de la vérité dans son écriture. Il affirme que "c'est plus important donner la vérité en héritage à mes enfants que moi." Pour lui, écrire est un moyen de rétablir des vérités et de sortir de l'obscurité dans laquelle il a été élevé. Il mentionne que son père est mort en 2014 dans un hôpital psychiatrique, ce qui l'oblige à "le tuer une deuxième fois" à travers son livre. Cette métaphore souligne la douleur et la complexité de ses sentiments envers son père. Il aborde aussi la question de la culpabilité et du doute, se demandant ce qu'il adviendrait d'un jeune homme ayant porté plusieurs uniformes pendant la guerre.
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"Qu'est-ce qu'on fait de lui est-ce qu'on le fusille comme d'autres ?" Cette réflexion montre à quel point les conséquences des actions de son père le hantent. Chalandon désire comprendre pourquoi son père a choisi de vivre dans le mensonge, et il se rend compte que cela a eu des répercussions sur sa propre vie. En fin de compte, Chalandon partage son désir de sortir de cette "pénombre" et de rompre le cycle des mensonges. Il aspire à ce que ses enfants ne subissent pas les mêmes blessures qu'il a endurées. "Notre revanche sera le rire de nos enfants", cite-t-il, soulignant l'importance de transmettre des vérités et des histoires authentiques aux générations futures.
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