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La techno de Laurent Garnier en 3 villes

"Il y a un truc qui est viscéral et peut-être que ça m'a parlé." De Manchester à Détroit en passant par Paris, Laurent Garnier raconte pour Brut ses débuts dans la techno. Rencontre.
Publié le
04
/
12
/
2021

Les débuts de Laurent Garnier dans la techno


Laurent Garnier, DJ et producteur emblématique, évoque ses débuts dans la scène techno, en particulier son expérience à Manchester. Il explique que "la presse n'est pas super cool par rapport à ces musiques qu'on ne comprend pas", soulignant le scepticisme entourant la techno à l'époque. Garnier se souvient d'une soirée en 1987 où il a été frappé par un morceau joué par Mike Pickering, qui a "basculé toute la salle".

L'ouverture d'une canette

Ce moment a été déterminant pour lui, car il a ressenti que la musique était "radicalement différente". Il fait également référence à l'influence de la soul de Detroit et à la manière dont les DJ de Manchester ont intégré ces sonorités dans leur musique. Garnier mentionne que "les gamins anglais consommaient cette musique", ce qui a contribué à l'émergence de la techno. Il décrit l'atmosphère des clubs de Manchester, notamment l'Hacienda, où les gens restaient sur la piste de danse jusqu'à tard dans la nuit, créant une connexion unique avec la musique.


L'impact de la techno en France


En revenant en France, Garnier constate que la techno est accueillie avec méfiance. Il explique que "la presse lit ça ou aujourd'hui nouvelle musique encore les Anglais", et que la scène musicale française, traditionnellement rock'n'roll, n'était pas prête à embrasser ce nouveau genre. Il souligne que "les seules personnes en France au tout début qui accueillent cette musique là, c'est la scène gay", ce qui montre à quel point la techno était marginalisée à l'époque. Garnier partage son expérience dans les clubs français, où il a dû jongler entre différents styles musicaux pour introduire la techno.

24h à Genève avec Bruno Maltor

Il raconte comment il "s'arrangeait pour jouer trois quatre disques de house" tout en intégrant des morceaux de groupes comme New Order et Depeche Mode. Ce mélange a permis d'ouvrir la voie à la techno en France, malgré les réticences initiales. Il aborde également la complexité des influences raciales dans la musique techno, affirmant que "c'est quand même la musique noire qui m'anime". Garnier évoque la richesse émotionnelle de la techno, qui combine des éléments de souffrance et de joie, ce qu'il considère comme un aspect viscéral de la musique.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].