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Le Big Bang

Si personne n’a pu enregistrer le son du Big Bang, on en trouve encore des traces, alors qu'il est vieux de 14 milliards d'années. Que reste-t-il du premier bruit de notre planète ? Bru(i)t, c'est le podcast de Brut où on explique les sons qui nous entourent et ceux qui nous dépassent. Je m'appelle Romain, je suis compositeur électro, vous me connaissez peut-être aussi sous le nom de Molécule. Dans la vie, j'adore chasser les sons avec mes micros, les découvrir, les écouter.
Publié le
06
/
03
/
2020

Le son du Big Bang


Dans ce podcast, Romain, compositeur électro connu sous le nom de Molécule, nous emmène à la découverte des sons qui nous entourent, en commençant par le Big Bang, qui a eu lieu il y a 14 milliards d'années. Il explique que l'explosion cataclysmique d'un noyau de matière a provoqué l'expansion de notre univers, marquant l'origine de tout. Romain souligne que notre environnement sonore, depuis notre enfance, nous a habitués à des détonations impressionnantes, que ce soit à travers les feux d'artifice du 14 juillet ou les explosions dans les films d'action.

Le son du silence

Il partage son expérience personnelle en enregistrant des sons, comme la détonation des icebergs pour son morceau intitulé "Sila". Cependant, lorsqu'il a découvert qu'un physicien américain, John Kramer, avait réussi à reproduire le son du Big Bang, il s'attendait à quelque chose de spectaculaire. Au lieu de cela, il a été surpris de découvrir que le bruit du Big Bang ressemblait à un "signal électrique fatigué", loin des explosions grandioses qu'il avait imaginées.


La recherche scientifique derrière le son


John Kramer, un spécialiste du Big Bang, a été sollicité par la mère d'un garçon de 11 ans qui préparait un exposé sur le sujet. En s'appuyant sur des données de la NASA et du satellite européen Planck, il a pu décrire ce que l'on appelle le fond diffus cosmologique, une sorte de "fossile" du Big Bang. Romain explique que les ondes sonores se sont imprimées sur le tissu de l'espace-temps sous forme de fluctuations de température. Kramer a utilisé un programme informatique pour transformer ces données en ondes sonores.

Les premiers sons de Mars

Romain compare ce processus à jeter un caillou dans l'eau et à observer les ondes à la surface pour mesurer la taille du caillou. Le son du Big Bang, selon Kramer, évolue sur plusieurs secondes et rappelle des compositions de pionniers de la musique répétitive. Cependant, pour l'entendre, il a fallu amplifier les fréquences, car certaines deviennent inaudibles à l'oreille humaine. Romain évoque également l'explosion du volcan Krakatoa en 1883, considérée comme l'une des plus intenses sur Terre, pour illustrer l'ampleur des événements sonores. Il conclut en soulignant que, tout comme il n'y a pas d'enregistrement de cette explosion volcanique, il n'y a pas non plus d'enregistrement du son du Big Bang, laissant ce dernier comme une hypothèse scientifique fascinante.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].