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7 conseils d'un videur pour ne pas se faire recaler en boîte de nuit

7 conseils du physio Big John De Paname pour ne plus jamais se faire recaler à l'entrée de la boîte.
Publié le
04
/
01
/
2020

Sept conseils pour éviter de se faire recaler en boîte de nuit


Big John est physionomiste en boîte de nuit depuis une quinzaine d’années. Selon lui, en 2019, « les physio sont sans pitié ». Voici ses sept conseils pour éviter de se faire recaler.


Ne pas arriver bourré


Arriver bourré en boîte de nuit, c’est comme aller au restaurant avec son assiette : « Le restau ne va pas te faire entrer parce qu’il vend de la bouffe.» Et oui, les boîtes de nuit vendent de l’alcool. Logiquement, une fois bourré, on ne va plus forcément consommer, « à moins que t’aies une black card », rit le videur.


Bien choisir ses potes


Avant de rentrer, Big John conseille de pouvoir compter sur ses potes. « Si sur 15 personnes, il y en a une qui ne présente pas bien, on va en sucrer trois ou quatre ». Forcément, sinon c’est vexant. Quant à la personne qui arrive en disant que ses potes sont déjà à l’intérieur, Big John n’a qu’une chose à dire : « Si ton pote est rentré sans toi, c’est qu’il savait qu’il allait pas rentrer avec toi. »


Avoir son propre style


Dans le monde de la nuit, on dit que l’argent achète des vêtements, mais pas du style. Pour Big John, ce n’est pas une veste à 20.000 euros qui aidera à rentrer en boîte de nuit. Il faut parfois miser sur son sens de l’humour plutôt que sur ses habits. « Si t’arrives avec une bonne blague, t’as de grandes chances de rentrer », affirme Big John. « On est des connards, mais on sait rigoler quand même. »


Ne pas se prendre pour un VIP


Ce n’est pas parce que tu es VIP dans un endroit que tu vas être VIP dans un autre endroit. « Déjà, le mot VIP, il faut l’éviter », note Big John. Selon lui, chaque club a son propre ego. Rentrer partout ailleurs ne changera rien.


Non, c’est non


Lorsque le videur dit non, ça ne sert à rien d’insister. Souvent, quand les gens se font recaler, ils disent « ça va, j’ai pas une tête de voyou ou une tête de terroriste ». Mais quand Big John leur demande de décrire cette fameuse tête, très souvent, la description correspond.


Choisir le bon soir


À certaines périodes, c'est plus simple de rentrer en boîte de nuit. Par exemple, Halloween, c’est le soir de l’année où tout le monde peut rentrer : « Si tu te fais recaler le jour d’Halloween c’est vraiment inquiétant... »


L’autre moment propice, c’est la Fashion Week. Big John constate que dans le milieu de la mode, les gens s’habillent « comme les mecs de cité » du début des années 90. Forcément, aujourd'hui, avec un vieux jogging Lacoste et une paire de TN, il suffit de « baragouiner un peu en anglais » pour rentrer partout. Les Fashion Week, il y en a six dans l’année, « donc t’as de quoi faire ».