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BRUT LOVE - Un date au Japon, ça se passe comment ?
Au Japon, partager un parapluie, c'est une étape !
Vanessa Montalbano, autrice du livre Tokyo Crush, partage son expérience des rencontres au Japon, où chaque date est une immersion dans une culture riche en nuances. Elle explique que, lorsqu'elle a commencé à utiliser Tinder, elle avait seulement trois mois de japonais derrière elle. "Je sais uniquement commander au restaurant et demander ma route", dit-elle. Son premier rendez-vous s'est transformé en un échange rempli de quiproquos et de l'aide de Google Translate. Un moment marquant de son expérience a été lorsqu'elle a proposé à son date de partager son parapluie après une sortie au cinéma. Elle raconte : "Le garçon, qui était un petit peu timide, il me dit : 'Oh, mais t'es sûre? Mais c'est ai ai gasa!'".
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Au Japon, partager un parapluie est considéré comme un signe d'intimité, ce qui est d'autant plus significatif dans une culture où la distance physique est souvent respectée. Vanessa souligne que "c'est quand même une nation où il y a une certaine distance". Elle aborde également d'autres aspects culturels, comme le fait que partager une paille ou boire au même verre est perçu comme un baiser indirect. Cela l'a amenée à tester ses dates en utilisant ces codes culturels. Un autre aspect qui l'a surprise est l'importance des groupes sanguins dans les rencontres. "Au Japon, c'est un peu comme nos astros ici, en fonction de ton groupe sanguin, on définit qui tu es", explique-t-elle. Les profils sur Tinder incluent souvent des détails comme la taille, le poids et le groupe sanguin, ce qui reflète une approche très précise des rencontres.
Les codes de la séduction japonaise
Vanessa Montalbano évoque aussi la formalité des premiers échanges sur Tinder, souvent marqués par le keigo, une forme de politesse complexe. Elle décrit ces premiers messages comme "assez robotiques", ajoutant que "les hommes se décrivent avec des visages 'sel' et 'sucre', qui sont les deux qui sont hyper tendance en ce moment". Cette rigidité dans les interactions peut surprendre ceux qui viennent d'une culture où l'humour et la légèreté sont plus présents dans la séduction. Au fil de ses rencontres, elle a découvert le concept de kokuhaku, qui est la confession officielle des sentiments. "Il y a vraiment ce moment où on demande officiellement : 'Veux-tu être mon copain?'", explique-t-elle.
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Ce processus peut sembler mécanique, car les sentiments exprimés peuvent ne pas être aussi profonds que ceux que l'on pourrait attendre dans d'autres cultures. Elle compare cela à la façon dont les Français expriment leurs sentiments, notant que "quand on dit je t'aime, les sentiments sont vrais, les sentiments sont forts". Vanessa aborde également la question des lieux de rendez-vous, mentionnant les love hotels qui sont couramment utilisés par les couples au Japon. Elle décrit ces établissements comme des lieux où "on peut passer quelques heures ou la nuit, qui sont uniquement pour les adultes". Les chambres sont souvent extravagantes, allant de décors inspirés de Versailles à des thèmes de Las Vegas, offrant une expérience unique pour les couples. En partageant ces anecdotes, Vanessa Montalbano offre un aperçu fascinant des dynamiques de rencontres au Japon, révélant à quel point la culture influence les interactions et les attentes dans le domaine de l'amour et de la séduction.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].