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Anecdote 1 : Sa brouille avec Jean-Luc Mélenchon
“Une fois, Jean-Luc Mélenchon a sorti une phrase en latin en plateau et il était face à Ali Baddou, qui était le monsieur culture du plateau. Il fait un petit geste vers moi en disant “c'est du latin", comme si je ne comprenais rien. Et donc, je l'ai assez mal pris parce que premièrement, je comprends le latin et j'ai trouvé ça assez méprisant. Donc je le lui ai dit et ça a chauffé un peu”. Le politique et le journaliste se fâchent. Dans son interview, Michel Denisot explique que lorsque les politiques décident de ne plus revenir, six mois s’écoulent approximativement. Passé ce délai, les émissions ont besoin qu’ils reviennent et il est dans le propre intérêt des politiques de refaire apparition aussi. Le journaliste appelle Jean-Luc Mélenchon et ce dernier lui propose un déjeuner. “Ça s'est très bien passé. Je pense qu'il ne me connaissait pas, qu’il se trompait complètement sur ma vie et donc on a fait un peu une mise au point. Et on avait au moins un point commun, c'est qu'on a été enfant de chœur tous les deux”.
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Anecdote 2 : Quand les policiers ont aidé les joueurs du PSG à aller en boîte
En 1991, Canal + soumet au journaliste l’idée de devenir président du PSG, après que le groupe est investi dans le club parisien. Cette offre, une grande opportunité, lui permet de prendre la tête du PSG durant 7 ans, jusqu’en 1998. Cette époque lui remémore quelques anecdotes amusantes, à base de boîte de nuit et de tapage nocturne. “Quand on gagnait des
grands matchs de coupe d'Europe, on allait dans un restaurant après, avec toute l'équipe et on faisait du bruit. Et une fois, il y a eu tapage nocturne, donc la police est arrivée vers 1h du matin. Et puis on avait comme objectif d'aller ensuite dans une boîte, chez Jean-Roch”. À leur arrivée, la police s'aperçoit que le bruit est provoqué par le célèbre club parisien. Très tolérants, les services de l'ordre transportent l’équipe dans les fourgons, jusqu’à la boîte de nuit. “J'ai connu la même chose à Cannes quand j'avais invité Ronaldo, le Brésilien, l'avant-centre du Brésil, qui était le meilleur joueur du monde à l'époque. On a fait une soirée à Cannes où on s'est déplacés que dans les voitures de police parce que c'était la cohue partout. C'était infernal.”
Anecdote 3 : Quand Martine Aubry s'est légitimement agacée
De 2004 à 2013, Michel Denisot présente le Grand Journal, une émission de télévision de divertissement et d’actualité, diffusée sur Canal +. À ses débuts, l'émission souhaitait mélanger les genres, donnant ainsi cette interview avec Martine Aubry et Michaël Youn à côté d’elle. “J’avais fait au début une interview de Martine Aubry avec Michaël Youn habillé en femme, je ne sais plus pour quel film, de façon extravagante. Ils étaient côte à côte et on trouvait ça bien. Martine Aubry l'a très mal vécu et elle avait raison parce qu’elle venait pour parler de quelque chose mais la proximité faisait que ce qu'elle disait n'était pas entendu correctement”. Froissée, l’actuelle maire de Lille, membre du parti socialiste, avait annoncé au journaliste qu’elle ne reviendrait pas et qu’il en serait de même pour les socialistes. “Je l'ai appelée en disant qu'elle avait raison et que le mélange des genres, c'était l'un après l'autre, mais pas l'un avec l'autre. Et que ça m'avait servi aussi pour la suite de l'émission. Et après, elle est revenue. Elle m'a même envoyé les gaufres préférées du général de Gaulle, fabriquées à Lille”.
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Anecdote 4 : Sa rencontre avec le Dalaï-lama
“Je suis allé une semaine à Dharamsala, en Inde, où le gouvernement tibétain en exil habite. J'ai passé une semaine là-bas avec une équipe de tournage”. Michel Denisot explique que cette rencontre a fortement marqué l’équipe. “C'était très fort. C'est quelqu'un qui dégage une luminosité intellectuelle particulière. Et quand il est arrivé, j'avais l'impression de le connaître et de l'avoir rencontré. Je ne sais pas si c'est la réincarnation, mais c'était comme ça”.
Anecdote 5 : Quand il a interviewé son idole Prince
Il aura fallu trois entrevues avec le célèbre chanteur Prince pour que le journaliste puisse faire une interview. “Avec Prince, par exemple, la première fois où il est venu, il m'a juste dit bonjour. La deuxième fois, j'ai pu assister aux répétitions tout l'après-midi parce qu'il répétait beaucoup plus longtemps que les autres artistes. Et la troisième fois, j'ai fait une interview. J'ai interviewé beaucoup de monde, des gens qui avaient des statuts, des célébrités, etc. Et donc notre boulot, c'est d'interviewer tout le monde de la même façon”. Mais pour Prince, la scène se passe différemment. Alors en interview avec lui, le journaliste oublie les questions qu’il avait préparées en amont. “Je m'en suis sorti en disant: ‘J'ai l'impression d'être devant Dieu’”.
