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Dans "Au nom de la terre", Edouard Bergeon raconte l'histoire de son père agriculteur

"Il y a un agriculteur chaque jour qui se donne la mort en France. Là, en 2019." Dans "Au nom de la terre", Guillaume Canet joue le rôle d’un agriculteur à bout, qui ira jusqu’au suicide. C’est l’histoire du père du réalisateur, Edouard Bergeon. Il raconte.
Publié le
16
/
09
/
2019

Le réalisateur Édouard Bergeon raconte la difficulté du métier de fermier dans “Au nom de la terre”


Dans "Au nom de la terre" , Guillaume Canet joue le rôle d’un agriculteur à bout, qui ira jusqu’au suicide. C’est l’histoire du père de Édouard Bergeond, le réalisateur. Il raconte.


Dans le nouveau film d'Édouard Bergeon, "Au nom de la terre", Guillaume Canet incarne le rôle d’un agriculteur à bout, qui ira jusqu’au suicide. "Au nom de la terre" retrace l’histoire du père d'Édouard Bergeon, le réalisateur. (là tu te répètes)


Édouard Bergeon explique la difficulté du métier de fermier : « Il n’y a que dans l’agriculture qu’on peut travailler à perte. » Le réalisateur explique que ses parents « arrivaient à peine à se dégager un SMIC » à cause des frais de prise en charge des 7 000 chevreaux et d’une dépendance face au marché.


En 1989, un incendie ravage la ferme du père d'Édouard Bergeon. Il n’est pas assuré contre les pertes d’exploitation et perd 300 000 francs. Il reconstruit les bâtiments perdus et continue de faire grandir la ferme dans l’espoir de pouvoir rembourser les emprunts.


En 1997, le père d'Édouard Bergeons doit faire face à un second incendie qui détruit l’intégralité de la ferme. « Là, ont commencé plus de deux ans d’une descente jusqu’aux enfers, une dépression dont il n’a pas pu se relever » explique le réalisateur.


En 2019, un agriculteur par jour se donne la mort en France, informe Édouard Bergeon. Le réalisateur ajoute que la situation est pire aujourd’hui : « Un tiers des agriculteurs vit avec moins de 350 euros par mois ». À travers ses films et documentaires, Édouard Bergeon espère faire prendre conscience qu’il n’y a « pas de pays sans paysans »