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Hubert, 1 an après

Quand Brut l'avait rencontré, il collectait lui-même les pneus de vélo usés pour en faire des ceintures. Aujourd'hui, ils sont une dizaine à travailler dans son entreprise. Voici les jours d'après d'Hubert.
Publié le
04
/
12
/
2020

Que sont-ils devenus : Hubert, La vie est belt


Il y a deux ans, Hubert Motte a fondé La vie est belt. Cette entreprise de recyclage s’est depuis bien agrandie. Elle compte plus de membres et propose de nouveaux produits.


En 2019, Hubert Motte racontait à Brut son projet : La vie est belt. L’idée est de recycler des pneus de vélo pour en faire des ceintures. « Depuis, on a mis en place tout un circuit de collecte et une logistique pour collecter les matières et qu’on n’ait plus à le faire nous-mêmes », raconte-t-il.


L’équipe s’agrandit


Hubert Motte a débuté dans sa chambre d’étudiant, il venait d’obtenir son diplôme. Il se souvient encore de son premier investissement. : deux presses de 300 euros achetées sur Leboncoin. Ces outils sont encore utilisés dans son atelier aujourd’hui.


« Les premières centaines de ceintures, que j’ai faites et vendues moi-même, ont permis de générer de l’argent pour investir dans d’autres outils, des outils un peu plus gros et de commencer à grandir », explique le fondateur. Il y a deux ans, Hubert Motte était tout seul à La vie est belt. Désormais, l’équipe s’est agrandie.


De nouveaux produits


Mathilde, responsable marketing digital, a rejoint l’équipe. « Avant je travaillais dans une très grosse boîte de grande consommation.J’ai démissionné l’année dernière parce que je voulais trouver une boîte qui me ressemblait plus. Aujourd’hui, mon quotidien n’a rien à voir avec ce que je faisais avant », confie-t-elle.


Un an auparavant, l’entreprise avait élargi ses gammes de produits. À ce jour, La vie est belt recycle également des matières textiles. La société fondée par Hubert Motte a même noué un partenariat avec une entreprise de collecte de textile de seconde main. Avec cette matière, ils créent des caleçons. À long terme, le fondateur souhaite produire plus d’éléments, avec plus de matériaux.