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Un supermarché du troc où tout est gratuit

Dans ce supermarché du troc, tout est gratuit. Pendant ce temps-là, au Smicval Market à Vayres en Gironde…
Publié le
12
/
03
/
2021

Échanger plutôt qu’acheter, un supermarché réhabilite le troc


À Vayres en Gironde, Nicolas Sénéchaud a créé le Smicval Market. Dans ce supermarché inversé, tout est gratuit.


“Ce qu’on voulait c’était redonner confiance et l’envie aux habitants à donner une seconde vie.”


Livres, métaux, déchets verts ou encore petit mobilier, au Smicval Market, rien ne se perd tout se troque. Ce supermarché, inédit en France, a ouvert en 2017 à la place d’une déchetterie affiliée aux 138 communes de la Gironde. Ici, les usagers déposent des objets dont ils ne se servent plus et peuvent en récupérer d’autres, gratuitement. La seconde main est donc au cœur du projet. Son fondateur, Nicolas Sénéchaud explique : “Ce qu’on voulait c’était redonner la confiance et l’envie aux habitants à donner une seconde vie aux objets dont ils n’ont plus l’utilité.


“On a baissé de 25 %, soit 1000 tonnes par an la production de déchets sur ce territoire.”


Chaque mois, les 210 000 habitants de Gironde produisent une quantité de déchets équivalente au poids de la Tour Eiffel. Parmi ces déchets, la moitié est valorisée et l’autre moitié définitivement détruite. Le but principal derrière le Smicval Market est donc de réduire considérablement la production de déchets des habitants du département. Un objectif en bonne voie pour Nicolas Sénéchaud qui confie : “On a baissé de 25 %, soit 1000 tonnes par an la production de déchets sur ce territoire.”


“On savait très bien que si on conciliait pas confiance, engagement, conviction sociale environnementale, on pouvait pas réussir économiquement.”


Ce supermarché inversé est financé de la même manière qu’une déchèterie, par le biais de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Quand ils s’y rendent, les usagers sont munis d’une carte d’accès qui leur donne accès à l’ensemble de l’équipement. Nicolas Sénéchaud explique la réussite du projet par la réponse qu’il apporte à la problématique tant sociale qu'environnementale de la réduction des déchets : “On savait très bien que si on conciliait pas confiance, engagement, conviction sociale environnementale, on pouvait pas réussir économiquement.