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Ils ont décidé de vivre dans un van
Ils ont décidé de vivre dans un van
Clémence a tout plaqué pour vivre dans un van, voyager et travailler à travers toute l’Europe. Elle raconte pourquoi elle a choisi ce nouveau mode de vie.
Vivre dans un van, c'est le choix de Clémence, architecte d'intérieur. Après ses études, elle trouve un job de rêve : « J’avais tout ce qui, sur papier, on peut vouloir et finalement, à 29 ans, je me suis rendue compte que ce n'est pas du tout là que se situait mon bonheur » raconte Clémence. En décembre 2017, elle quitte son CDI et son appartement pour vivre la « vanlife ».
Le déclic pour changer de vie fut un voyage au Canada : « On a loué un break au cul duquel on a mis un matelas et on a traversé tout le reste du Canada de cette façon-là » raconte Clémence. Elle savait déjà qu’elle voulait s’installer à l’étranger, mais ce voyage lui a « ouvert les yeux sur le fait qu'on ne voulait pas juste calquer notre vie sédentaire dans un pays à l'étranger, mais plutôt essayer d'allier voyage et travail ».
Depuis, Clémence et son compagnon Thomas, traducteur, travaillent tout en voyageant : c’est la « van life ». Leur van, baptisé « Lieutenant », est leur lieu de vie et se transforme en lieu de travail lorsqu’ils en ont besoin. Le couple a déjà parcouru 14 000 kilomètres dans leur van, accompagnés de leur chat.
Le van n’est pas équipé en eau courante, ni en gaz, mais le couple utilise des bidons et des petits réchauds. Ils ont également installé des toilettes sèches dans leur van. Pour se laver, Clémence et Thomas utilisent les douches d'aire d’autoroute ou demandent à l'habitant. Seul besoin incompressible : une connexion internet mobile de 80 Giga.
La « vanlife » est faite d’imprévus : « Il y a des pannes, on a passé des journées entières dans des garages en Slovénie à essayer de trouver le garage qui pouvait nous accueillir, parce que le camion est gros… » raconte Clémence.
Par ailleurs, le couple consomme beaucoup moins : « On mange moins, aussi, on ne fait pas forcément 3 repas par jour, on reprend un rythme de vie beaucoup plus naturel dans le sens où, on se lave quand c'est vraiment devenu nécessaire, on mange vraiment que quand on a faim ».
L'achat du camion et sa conversion en van aménagé leur a coûté environ 16 000 €. Désormais, ils dépensent en moyenne 45 € par jour. « Le plan, c'est qu'il n'y a pas de plan (…) tant que ça aura du sens, on continuera » conclut Clémence, conquise par la « vanlife ».