Cette vidéo sera publiée prochainement

Edwy Plenel raconte son enquête sur l'affaire du Rainbow Warrior

C'est l'un des plus gros scandales d'État de la Ve République... Le 10 juillet 1985, une bombe faisait sauter le bateau emblématique de Greenpeace, en première ligne du combat écologiste contre les essais nucléaires français. Edwy Plenel raconte l'incroyable histoire du Rainbow Warrior.
Publié le
23
/
09
/
2023

C'est une histoire incroyable : celle du Rainbow Warrior


L'affaire du Rainbow Warrior est souvent considérée comme l'un des plus grands scandales d'État de la Ve République française. Edwy Plenel, directeur de Mediapart, a joué un rôle crucial dans la révélation de cette affaire. Il explique que "c'est un mensonge organisé, assumé au plus haut de l'État". Cette histoire commence dans la nuit du 10 juillet 1985, au port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, lorsque le chalutier de Greenpeace, le Rainbow Warrior , est victime d'une explosion.

Edwy Plenel raconte son enquête sur l'affaire du Rainbow Warrior

Alors que l'équipage célèbre un anniversaire, une première explosion retentit, suivie d'une seconde plus puissante, qui coule le navire. Fernando Pereira, photographe pour Greenpeace, perd la vie dans cet attentat. À l'époque, l'événement est traité comme un simple fait divers dans le journal Le Monde, où travaillait Plenel. Au fil des semaines, des enquêtes révèlent que derrière ce sabotage se cachent les services secrets français. Plenel souligne que "c'est dans ce contexte qu'en mars 1985, le Rainbow Warrior de Greenpeace gagne le port d'Auckland afin de mener une opération pour empêcher les essais nucléaires français". Les enjeux politiques et environnementaux sont immenses, car la France, sous la présidence de François Mitterrand, intensifie ses essais nucléaires dans le Pacifique, suscitant l'opposition de Greenpeace et d'une partie de la population locale.


Les révélations de l'enquête


L'enquête menée par Edwy Plenel et ses collègues du journal Le Monde s'intensifie alors que les preuves s'accumulent. Plenel mentionne que "c'est un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur qui m'a permis de compléter le puzzle". Les agents de la DGSE, infiltrés au sein de Greenpeace, sont identifiés comme responsables de l'attentat. Le couple Turange, arrêté peu après l'explosion, se révèle être des agents français sous couverture. Plenel explique que "cela ne fait pratiquement plus de doute, l'attentat contre le Rainbow Warrior a été commandité et organisé à Paris".

Scandale d'espionnage international : c'est quoi, le projet Pegasus ?

Malgré les dénégations du ministre de la Défense, Charles Ernue, qui affirme qu'aucune organisation de son ministère n'a reçu l'ordre de commettre un attentat, la pression monte. Plenel souligne que "l'entêtement du mensonge sera très très fort". Finalement, après plusieurs mois d'enquête, la France finit par reconnaître sa responsabilité. Les conséquences sont lourdes : des millions de francs de dommages et intérêts sont versés à la Nouvelle-Zélande, à Greenpeace et à la famille de Fernando Pereira. Plenel conclut en rappelant que "tous les États, qu'ils soient démocrates ou non, ont leur bonne raison pour commettre des illégalités".


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].