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Elles recueillent des animaux de la ferme chez elles
Un coup de coeur et une vocation à l’origine de ce projet
Depuis son plus jeune âge, Mélodie sait qu’elle souhaite sauver les animaux, notamment provenant de la ferme. Aujourd’hui, elle a 33 ans et elle est la présidente de l’association “Le Gang d'Oupsie” qui recueille exclusivement ce type d’animaux. “J'ai ouvert il y a quelques années une boutique vegan, et puis je me suis dit ‘un jour, j'aimerais bien que ce soit encore plus concret’. Quand on a acheté ici, toutes les deux, avec Léna, on s'est dit qu’on avait assez d'espace pour prendre quelques individus et donc ça a commencé avec la chèvre Oups”, affirme Mélodie.
Le refuge GroinGroin accueille les animaux de la ferme
Cette petite chèvre de deux ans était en mauvaise santé lors de son arrivée. Un an après, suite à un arrêt de transit, elles décident de l’euthanasier pour son bien-être. “Cela a été le drame absolu quand Oups est décédée. On est tellement tombées amoureuses d'elle qu'on s'est dit : ‘on n'a pas des moyens énormes, on n'a pas un terrain gigantesque, par contre, si on peut aider cinq, dix, quinze individus, pourquoi pas’. Et c'est de là qu'est né le projet d'association”.
Un “objectif de vie” pour toutes les deux
L’objectif de l’association ? Offrir à ces animaux une vie confortable en totale liberté, comme dans un refuge : “C'est un bonheur pour nous de les voir là, qu'ils viennent nous faire des petits câlins, qu'ils aient l'air aussi heureux de vivre ensemble, d'avoir un groupe soudé”. Car pour optimiser au maximum le bien-être de chaque animal, Léna et Mélodie souhaitent que chaque individu ait un congénère. Cochons, volailles, chats, tous les rescapés trouvent leur place et sont bichonnés avec de nombreux soins.
Ancienne cavalière, elle tient une ferme sur les pistes de ski
Mais chaque emplacement implique une réflexion autour de l'accueil de l’animal et du coût supplémentaire qu'il suscite. “Des particuliers nous appellent parce qu'il y a des animaux sur des terrains vagues qui sont laissés à l'abandon, qui nous disent: ‘chez quelqu'un, dans ma rue, y a les poules vivantes qui marchent sur celles qui sont mortes’. On ne peut pas se permettre de placer tout le monde”, explique Mélodie. Pour l’ensemble des pensionnaires, Mélodie et Léna déboursent 300 euros par mois dont 250 euros provenant des parrains et marraines. “Les gens qui viennent ici connaissent leur prénom maintenant, ça rend leur individualité”. Une association qui permet de sensibiliser, de “faire parler” et d’offrir à Léna et Mélodie la possibilité de concrétiser leur projet de vie.