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En immersion avec les sauveteurs en mer

Vargasss92 est parti à la rencontre des bénévoles de la SNSM, la Société Nationale de Sauvetage en Mer.
Publié le
21
/
07
/
2019

En immersion avec les sauveteurs en mer (avec Vargasss92)


« Les sauveteurs en mer donnent tout et ils ne prennent que les risques. » Cette semaine, Vargasss92 est parti à la rencontre des bénévoles de la SNSM, la Société Nationale de Sauvetage en Mer. Les sauveteurs, situés à Cavalaire-sur-Mer vont mettre le vidéaste à l'épreuve lors d'un entraînement en mer.


La SNSM, c’est la Société Nationale de Sauvetage en Mer. « La SNSM puise ses racines dans les années 1860-1870. À l'époque ont été créées deux sociétés : la Société Centrale des Naufragés et la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons. Et puis, il y a 52 ans exactement, les deux sociétés ont fusionné. C'est une racine dont l'ADN est la solidarité des gens de mer » raconte Xavier de la Gorce, Président de la SNSM.


Sur les bateaux de la SNSM, tous les équipiers doivent savoir barrer, c’est-à-dire maintenir un cap. Ainsi, si le patron de la SNSM est occupé, l’équipier peut prendre le relai. Le port du gilet de sauvetage est obligatoire sur les vedettes de la SNSM, question de survie : « Si tu tombes dans l’eau, si t'as perdu connaissance et bah même si tu sais nager, tu coules » précise Cyril Grimal, patron de station SNSM Cavalaire-sur-Mer.


Lorsqu’ils doivent récupérer une personne tombée à l’eau, les sauveteurs de la SNSM envoient d’abord un nageur qui va s’assurer que la personne ne fait pas de malaise, est consciente et n’a pas de traumatisme. « C'est important de savoir combien de temps elle est restée dans l'eau. Si la personne est en hypothermie » précise Cyril Grimal, patron de station SNSM Cavalaire-sur-Mer. En retournant vers la vedette de la SNSM, le nageur bénévole va poser des questions à la personne en difficulté, tout en la rassurant.


8 000 bénévoles de la SNSM sont disponibles, tout au long de l'année, pour aller porter secours à ceux qui se trouvent en difficulté en mer ou sur les plages, pendant l’été. « Nous ne sommes pas un service d'état, mais nous accomplissions une mission de service public sous le contrôle de l’état » explique Xavier de la Gorce, Président de la SNSM.


« Si jamais ça vous arrive d'être sur un bateau qui est en train de couler. Tout ce qui flotte : les banquettes, les serviettes, tout ça... On met tout ça à l'eau pour qu'on soit vu. Quand on va envoyer les secours, s’il y a un avion ou un hélico qui passe, s’il voit juste un tout petit point dans la tempête, ce n'est pas facile. Si, par contre, il voit pleins de trucs qui flottent partout, il se dit: “C’est là que le bateau a coulé”. Il faut penser à mettre un maximum de choses par dessus bord » conseille Cyril Grimal, patron de station SNSM Cavalaire-sur-Mer.


De plus, il faut bien entretenir et connaître son bateau ainsi que son matériel. Il faut être capable de réparer une petite panne. Il faut aussi dire où l’on va et bien regarder la météo, connaître les courants… « Ce sont des précautions élémentaires à prendre » lance Xavier de la Gorce, Président de la SNSM.


« J'en appelle à la responsabilité de tous ceux qui fréquentent la mer. Il faut que la mer reste un plaisir. Or, la mer, si on ne la respecte pas, elle peut être très vite dangereuse » déclare Xavier de la Gorce, Président de la SNSM. Dangereuse pour les personnes que la SNSM vient sauver, mais aussi pour les bénévoles de la SNSM eux-mêmes. « Ça fait partie des risques du métier. Et même si on est bénévole ça reste une passion. On est bien content de se dire qu'on va sauver des gens » lance Cyril Grimal, patron de station SNSM Cavalaire-sur-Mer.


« Les différentes interviews, tout ça, c'est des petits coups de projecteurs qu'on met sur la SNSM. Ça va sensibiliser encore plus les plaisanciers pour faire des dons, pour nous soutenir et pour motiver des jeunes à venir à embarquer avec nous, à avoir la même passion que nous » conclut Cyril Grimal, patron de station SNSM Cavalaire-sur-Mer.