Cette vidéo sera publiée prochainement

Disparition des abeilles : le juteux marché de la pollinisation

Les abeilles disparaissent. Migrations artificielles, drones pour les remplacer… Pour certains, c'est une opportunité pour faire des affaires. Un reportage à voir ce soir à 21h10 dans Envoyé spécial sur France 2 (images : Agence CAPA).
Publié le
06
/
06
/
2019

Les abeilles disparaissent


La situation des abeilles en France est alarmante, comme l'indique un apiculteur de Brest qui a perdu cette année 50 000 abeilles, soit la moitié de son cheptel. Cette perte massive n'est pas isolée, car partout dans le pays, les abeilles continuent de mourir. L'apiculteur explique que malgré cette crise, cela ne déstabilise pas les producteurs d'amandes. Au contraire, ils préfèrent faire venir des abeilles de tout le pays plutôt que de modifier leurs méthodes de culture.

Les vols de ruches se multiplient

Cette tendance soulève des questions sur l'impact de la disparition des abeilles sur l'agriculture et l'écosystème. Le phénomène connu sous le nom de syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (CCD) est un sujet de préoccupation majeur. Les apiculteurs et les agriculteurs doivent s'adapter à cette réalité, et certains choisissent de migrer leurs colonies d'abeilles pour compenser les pertes. Ce choix, bien que pragmatique, pose des défis logistiques et éthiques concernant la santé des abeilles et la durabilité des pratiques agricoles.


Migrations artificielles et drones pour les remplacer


Face à la crise des abeilles, certaines entreprises voient une opportunité de marché. L'utilisation de drones pour polliniser les cultures est une solution qui émerge. Ces technologies pourraient potentiellement remplacer les abeilles dans certaines situations, mais soulèvent des interrogations sur leur efficacité et leur impact à long terme sur l'environnement.

Chine : des humains qui font le travail des abeilles

Les producteurs d'amandes, par exemple, envisagent ces solutions technologiques comme un moyen de pallier la perte de pollinisateurs naturels. Cependant, il est essentiel de se demander si ces alternatives artificielles peuvent réellement reproduire le rôle crucial des abeilles dans l'écosystème. L'apiculteur de Brest souligne que "changer nos modes de culture" pourrait être une solution plus durable que de dépendre de la technologie. Cette réflexion met en lumière le besoin urgent d'une approche intégrée pour préserver les abeilles et, par conséquent, notre agriculture.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].